Exceldor coopérative déplore la grève déclenchée par le syndicat des TUAC à l'usine de transformation primaire de Saint-Anselme
LÉVIS, QC, le 24 mai 2021 /CNW Telbec/ - Voilà maintenant plusieurs mois que la partie patronale d'Exceldor coopérative à Saint-Anselme est en discussion avec les représentants syndicaux afin de renouveler la convention collective de ses quelque 600 employés à cet endroit. À la suite du refus d'une nouvelle offre globale et finale déposée récemment par la coopérative, les employés ont tenu une assemblée hier dans laquelle ils ont décidé de déclencher la grève générale. Ils ont ainsi rejeté l'offre patronale impliquant, entre autres, le versement d'un montant forfaitaire moyen de 1500$ par employé payable à la signature d'une entente, ainsi qu'une augmentation du taux horaire de 18% sur 6 ans dont 8,5% applicables à la signature. Le taux horaire des journaliers de l'usine de Saint-Anselme serait ainsi passé de 20,71 $ à 22,51 $ dès la signature de la convention.
Malheureusement, les dernières demandes des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), si elles avaient été acceptées par la coopérative, auraient rendu celle-ci non-concurrentielle sur le marché canadien. Une de ces demandes consistait à une augmentation du taux horaire de près de 40% sur 3 ans.
Quoique la position des employés syndiqués fait abstraction de la capacité financière de l'organisation et qu'elle est incompréhensible compte tenu de l'offre grandement bonifiée, la coopérative demeure ouverte, avec l'aide du médiateur mandaté au dossier, à reprendre les négociations pour parvenir rapidement à une entente.
L'usine de transformation primaire de Saint-Anselme est un pôle majeur pour la coopérative puisqu'elle transforme à elle seule près de 1 million de poulets par semaine. En d'autres mots, ce sont plusieurs milliers de familles québécoises qui sont nourries de poulets de première qualité, et ce, à tous les jours à partir de cette usine.
La structure d'Exceldor coopérative étant bâtie sur la complémentarité, la fermeture d'une seule usine met à rude épreuve l'entièreté de la chaîne de production, en plus de mener directement à une interruption d'approvisionnement pour de nombreux clients. S'ajoute à cela que si la grève devait se poursuivre, ne serait-ce que quelques jours, ce sont des centaines de milliers d'oiseaux qui seraient euthanasiés à la ferme puis dirigés vers les sites d'équarrissage, avec tout le gaspillage alimentaire que cela pourrait représenter.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres, Exceldor coopérative souhaite ardemment conclure une entente avec la partie syndicale pour permettre un retour rapide au travail. Pour y arriver, le syndicat devra faire preuve d'une plus grande ouverture dans la poursuite des négociations.
À propos d'Exceldor coopérative
Exceldor coopérative, propriété de quelque 400 membres producteurs au Canada, a son siège social à Lévis et sa production est répartie entre ses usines de Saint-Anselme, Saint-Damase, Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Agapit au Québec ainsi que celles de Hanover en Ontario et de Blumenort au Manitoba. La coopérative opère également un centre de distribution à Beloeil, au Québec et est aussi copropriétaire de quatre autres entreprises œuvrant dans le secteur de la volaille, soit Les Viandes Lacroix, Unidindon et Volailles Giannone au Québec, ainsi que Golden Valley Farms en Ontario.
La coopérative commercialise des produits sous plusieurs marques dont Exceldor, Butterball, Granny's et Lacroix. Elle a plus de 3450 employés à son actif et a un chiffre d'affaires de l'ordre de 1 milliard de dollars.
SOURCE Exceldor
Jordan Ouellet, Conseiller communication et relations publiques, 418-830-5600 poste 4741, [email protected]
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