Extras au MTQ - « Le ministre doit cesser d'être un spectateur » - François Bonnardel
QUÉBEC, le 12 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de transports, François Bonnardel, considère que le ministre des Transports, Robert Poëti, ne répond pas aux questions quant aux extras octroyés par son ministère, qui sont de 75% plus élevés en 2014 qu'en 2013. Rappelons que le ministre a tenté de justifier, sans succès, ces irrégularités dans un communiqué fleuve émanant de son ministère, jeudi soir.
La Coalition Avenir Québec a légitimement demandé des comptes au ministre, jeudi matin, après avoir colligé les extras excédant 10% de la valeur d'un contrat pour l'année 2014. La CAQ a constaté que l'année en cours s'annonce comme une année record en matière d'extras, alors que 74 millions de dollars ont été octroyés, en seulement 6 mois, sous la gouverne des libéraux. «Après le rapport du Vérificateur-général en 2009, le rapport de l'unité anticollusion en 2011 et le rapport Sécor-KPMG en 2013, il est inquiétant de constater que le ministère des Transports accorde encore plus d'extras en 2014 que par les années passées », considère François Bonnardel.
Tout en omettant de répondre au fond de la question et d'expliquer pourquoi les extras au ministère des Transports ont explosé depuis l'arrivée du gouvernement libéral, le ministre a choisi de citer, dans son communiqué, uniquement les très rares passages du rapport Sécor-KPMG qui l'avantagent. Pourtant, plusieurs constats très négatifs se retrouvent aussi dans ce rapport :
- Le nombre total de dépassements de coûts supérieurs à 10% a augmenté de façon importante au cours des dernières années ;
- 60% des extras accordés par le ministère sont « évitables » et sont causés par une culture d'organisation axée sur la gestion par extras, ainsi que des déficiences de planification et de conception des travaux ;
- Il est important de diminuer ces 60% d'extras « évitables » et de revoir la culture de gestion au MTQ ;
- Il y a une application « partielle et inconsistante » de l'article 17 de la Loi sur les contrats des organismes publics. La majorité des extras ne sont même pas autorisés avant le début des travaux : ils le sont en cours de réalisation ou après coup.
Tous ces constats, la Coalition Avenir Québec les a également exprimés lors de sa sortie de jeudi matin. « Plutôt que de faire des attaques personnelles à mon endroit et contre le chef de la Coalition Avenir Québec, le ministre des Transports devrait cesser d'être un spectateur dans son ministère et se mettre au travail pour améliorer la gestion des contrats au MTQ. L'argent des contribuables n'a pas à être dilapidé sans raison et les citoyens sont en droit d'avoir des vraies réponses », affirme François Bonnardel.
SOURCE : Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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