OTTAWA, le 7 avril 2017 /CNW/ - Au nom de la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC), Louise Bradley, sa présidente-directrice générale a fait la déclaration suivante.
« Aujourd'hui, la Commission de la santé mentale du Canada souligne la Journée mondiale de la santé en faisant la lumière sur la santé mentale partout dans le monde et en s'attardant aux adolescents et aux jeunes adultes qui sont touchés de façon disproportionnée par la dépression.
La CSMC fait ressortir l'importance de la prévention et de l'intervention précoce chez les jeunes. La plupart des problèmes de santé mentale, comme la dépression, apparaissent à l'adolescence. Au Canada, on estime que 1,2 million d'enfants et de jeunes sont aux prises avec une maladie ou un problème associé à la santé mentale. Pourtant, seulement 20 % reçoivent le traitement dont ils ont besoin. La prévalence de ces problèmes chez les jeunes adultes augmente progressivement pour atteindre un sommet à 29 ans.
Les adultes émergents, soit les 16 à 25 ans, sont appelés à effectuer des transitions rapides, comme terminer leurs études et entreprendre leur carrière. C'est précisément au moment où ils ont le plus besoin de soutien, à 18 ou 19 ans, qu'ils n'ont plus accès aux services de santé mentale et de toxicomanie pour les enfants et les jeunes. Bon nombre d'adultes émergents s'éloignent des services de santé mentale à cette étape et courent ainsi un risque beaucoup plus élevé de développer des problèmes de santé mentale permanents.
Aujourd'hui, la CSMC publie un Énoncé de consensus sur la santé mentale des adultes émergents : Faire de la transition une priorité au Canada. Ce rapporte recommande des étapes concrètes pour améliorer la santé mentale des adultes émergents et les aider à relever les défis présents dans système. Il mise sur le savoir, l'expertise et l'expérience de 200 délégués d'un bout à l'autre du pays qui se sont rassemblés à l'occasion de la toute première conférence canadienne en son genre sur la santé mentale des adultes émergents en 2015.
Il ne fait aucun doute que les fonds publics affectés à l'intervention précoce sont un choix judicieux, surtout chez les adultes émergents. Des soins adéquats au bon moment, qui sont adaptés en fonction de l'étape du développement et non pas de l'âge, peuvent influencer la trajectoire de la maladie mentale et du bien‑être mental tout au long de la vie.
Tandis que de nouveaux dollars fédéraux pour la santé mentale seront versés aux provinces et aux territoires au cours des 10 prochaines années, accroissons notre richesse mentale en investissant dans nos jeunes. C'est un choix qui portera des fruits à long terme pour tout le monde. »
LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA
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SOURCE Commission de la santé mentale du Canada
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