Sondage : Plus de quatre employés canadiens sur dix admettent avoir déjà pleuré au travail; près de la moitié des cadres estiment que c'est acceptable.
TORONTO, le 3 avril 2018 /CNW/ - Nous savons tous qu'il peut être difficile de contenir ses émotions. Toutefois, est-il acceptable d'exprimer des sentiments de tristesse ou de frustration au travail? Selon un nouveau sondage de la firme de dotation Accountemps, plus de quatre employés canadiens sur dix (42 pour cent) ont admis avoir déjà pleuré au travail. Heureusement, près de la moitié des CFO canadiens (48 pour cent) estiment que de verser des larmes au travail n'a aucun effet négatif sur la façon dont un employé est perçu.
Les employés sont moins tendres à leur propre égard que les cadres peuvent l'être : 38 pour cent des employés par rapport à 35 pour cent des CFO affirment que pleurer au travail n'est jamais acceptable.
On a posé aux employés et aux CFO la question suivante : « Comment pleurer au travail peut-il affecter votre réputation? » Voici les réponses qu'ils ont fournies :
Employés |
CFO |
|
Il est acceptable de pleurer de temps en temps, mais si cela arrive trop souvent, cela peut nuire à vos perspectives de carrière. |
30 % |
9 % |
Pleurer n'a aucun effet négatif. Cela démontre tout simplement que vous êtes humain. |
32 % |
48 % |
Pleurer n'est jamais acceptable au travail. Vos collègues vous percevront comme un être faible ou immature. |
38 % |
35 % |
Ne sait pas/pas de réponse |
0 % |
7 % |
100 % |
100 % |
On a également posé aux employés la question suivante : « Avez-vous déjà pleuré au travail? » Voici les réponses qu'ils ont fournies :
Oui |
42 % |
Non |
58 % |
100 % |
Conclusions additionnelles :
- Les employés âgés de 55 ans ou plus sont plus susceptibles de penser que pleurer aura un effet négatif sur leur réputation (47 pour cent) que les personnes âgées de 35 à 54 ans (42 pour cent) et que celles âgées de 18 à 34 ans (31 pour cent).
- Plus de la moitié des employés (52 pour cent) admettent avoir perdu leur calme au travail.
- De ceux qui ont admis avoir fait un excès de colère, 64 pour cent déclarent que ce débordement émotionnel avait pour cible un collègue; toutefois, 34 pour cent affirment que l'excès émotionnel ciblait leur directeur.
« Occasionnellement, les débordements émotionnels au travail sont compréhensibles, mais s'ils deviennent trop fréquents, ils peuvent nuire à vos relations avec vos collègues, ainsi qu'à votre productivité, nous explique M. David King, président canadien de Accountemps. Dans des situations éprouvantes, prendre du recul avant de réagir pourra vous aider. Vous mesurer à des défis avec patience, en gardant votre sang-froid, témoignera de votre professionnalisme, et pourrait favoriser votre avancement professionnel ou vos possibilités de croissance. »
Voici cinq scénarios qui mettront à l'épreuve même les têtes les plus froides, ainsi que des conseils pour gérer chacun d'eux en faisant preuve de professionnalisme et d'intelligence émotionnelle :
1. Le patron dominateur -- Votre directeur vous a constamment à l'œil et vous donne peu de liberté dans le cadre de vos projets. Cela amplifie votre stress et sape votre moral et votre productivité. Plutôt que de devenir contrarié, fixez une rencontre en privé avec votre patron pour discuter de façons qui vous permettraient de gagner sa confiance et d'acquérir plus d'indépendance.
2. Le collègue combattif -- Votre collègue et vous vous prenez au collet constamment au sujet d'un problème commercial. Tentez de tenir compte de la perspective de votre collègue. Écouter le point de vue d'une autre personne vous aidera possiblement à régler le différend plus rapidement.
3. La « gaffe » innocente -- Après avoir rédigé un courriel à l'attention de votre patron et avoir appuyé sur « Envoyer », vous vous rendez compte que vous avez commis une erreur. Plutôt que de crier en signe de frustration et d'attirer le regard de vos collègues, gardez la tête froide afin de mieux gérer la situation. Envoyez une note de suivi ou parlez à votre directeur pour vous excuser et corriger le problème.
4. L'urgence personnelle -- Les difficultés personnelles, comme les crises familiales ou les problèmes de santé, auront probablement un effet sur votre vie professionnelle à un certain moment de votre carrière. Songez à en parler à votre patron -- sans trop fournir de détails -- et demandez-lui d'assouplir votre horaire ou encore de vous accorder un congé personnel. Faire preuve de transparence peut ultimement être profitable pour vous et votre employeur.
5. Une charge de travail insoutenable -- Tenter de concilier trop de tâches à la fois peut mener à un épuisement professionnel. Plutôt que de vous en prendre à votre directeur s'il vous affecte plus de travail, rencontrez-le pour établir la priorité des tâches et possiblement déléguer des projets à vos collègues ou à des employés temporaires.
Au sujet du sondage
Le sondage a été mis au point par Accountemps et mené par une firme de sondage indépendante. Les résultats sont fondés sur des entrevues menées auprès de plus de 300 employés de bureau canadiens, âgés de 18 ans ou plus, et de plus de 270 CFO provenant d'un échantillon aléatoire de sociétés au Canada.
Accountemps
Accountemps, une société de Robert Half, est le premier et le plus important service de dotation en personnel temporaire, en comptabilité, en finance et en tenue de livres dans le monde. L'entreprise compte 300 bureaux répartis dans le monde. D'autres ressources, y compris des services de recherche d'emploi, sont accessibles à https://www.roberthalf.ca/fr/collaborez-avec-nous/nos-services/accountemps. Suivez-nous sur Twitter à @RobertHalf_CAFR pour obtenir des nouvelles additionnelles sur le marché de l'emploi et les tendances de l'embauche.
SOURCE Accountemps
Natasha Ferraro, 416.350.2330, poste 62160, [email protected]
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