Fausse promesse de l'administration Tremblay-Applebaum - « Un PTI : sans rattrapage ni équité » - Louise Harel

MONTRÉAL, le 30 août 2012 /CNW Telbec/ - « Contrairement à l'engagement de l'administration Tremblay-Applebaum de ''corriger les erreurs historiques et d'établir des fondements solides et équitables de financement pour l'avenir […] tant pour le fonctionnement que pour le PTI'', les Montréalais vivront la même iniquité dans l'offre de services et d'équipements du Programme triennal d'immobilisation 2013-2015 », a déclaré la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Louise Harel.

« L'exemple le plus probant est l'écart qui se creuse entre les arrondissements », a renchéri Véronique Fournier, la conseillère de Saint-Henri-Petite-Bourgogne-Pointe-Saint-Charles et vice-présidente de la Commission sur les finances et l'administration. Ainsi, l'arrondissement Saint-Laurent (85 000 habitants) bénéficie d'un PTI qui totalise 71 M$, dont 51 M$ seront à la charge des contribuables de la Ville-centre et des programmes de subventions, alors que l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension (142 000 habitants) aura à sa disposition un total de 18 M$. « Nul besoin d'expliquer pourquoi le projet de centre communautaire récréo-sportif de Saint-Michel, voisin de l'école Louis Joseph Papineau, est reporté d'année en année », a-t-elle poursuivi.

Des mesures de péréquation

« Afin d'éviter que les iniquités actuelles se perpétuent, Vision Montréal réclame la révision des règles de financement des investissements, afin d'assurer le rattrapage dans les arrondissements moins bien dotés, comme l'a recommandé le Groupe de travail sur les enjeux de gouvernance et de fiscalité de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain », a soutenu le conseiller de Saint-Jacques, François Robillard.

« Les arrondissements qui doivent investir pour le rattrapage en infrastructures et qui ont une faible base fiscale sont lourdement pénalisés », a soutenu Mme Harel, en réclamant de la Ville des mesures de péréquation qui permettent une mise à niveau des infrastructures, parcs, équipements culturels et de loisirs.

« La firme Cirano, qui a accompagné l'administration Tremblay-Applebaum dans la révision du financement des arrondissements, a insisté dans son rapport sur la nécessité de revoir la formule de distribution du PTI, alors que cette question avait été exclue de son mandat », a souligné Mme Harel. « Le travail d'harmonisation des dotations budgétaires, des PTI et de la fiscalité locale reste à faire », peut-on lire dans le rapport. « Une administration de Vision Montréal s'engage à le faire », a conclu Mme Harel.

SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE

Militza Jean
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