Fausseté de Pauline Marois - Le financement du PQ fait plus que doubler au pouvoir
MONTRÉAL, le 8 août 2012 /CNW Telbec/ - Le PQ et Pauline Marois manipulent les chiffres quand ils affirment que le financement du PQ reste stable quand il est porté au pourvoir. C'est le constat que fait le député de Laval-des-Rapides, ministre délégué aux Finances et ministre de la région de Laval, de la région des Laurentides et de la région de Lanaudière, Alain Paquet.
Dans un discours prononcé le 15 mai 2010 lors d'un colloque du Parti Québécois à Drummonville, Pauline Marois a affirmé : « Jamais le Parti Québécois ne s'est placé dans une telle situation de dépendance à l'argent que le Parti libéral. Suffit de voir leur financement qui double lorsqu'ils sont au pouvoir, alors que le nôtre reste stable ». Or, une vérification des livres du Directeur général des élections démontre que cette affirmation est fausse.
En effet, en 1993, alors que le PQ était dans l'opposition, il a amassé 2,57 M$. En 1994, alors que le PQ est porté au pouvoir, son financement fait plus que doubler pour atteindre 5,54 M$. L'année suivante, la machine péquiste roule à plein régime et amasse 6,67 M$ soit 4,10 M de plus qu'en 1993, dernière année d'opposition. En 1998, année électorale, il amasse encore une fois plus de 6 M$.
L'affirmation de Pauline Marois est d'autant plus fausse si l'on regarde le financement de son propre comté de Taillon. En effet, en 1993, Pauline Marois amasse 16 435 $ alors qu'elle double son financement pour atteindre 30 112 $ en accédant au Conseil des ministres en 1994. En 1995, son financement continue de progresser pour atteindre 38 749 $.
« Le moins que l'on puisse dire, c'est que Pauline Marois a une vision surprenante de la stabilité. Les chiffres le démontrent, non seulement le niveau de financement du Parti Québécois quand il accède au pouvoir n'est pas stable, mais il double. Manifestement, Pauline Marois a de la difficulté avec les chiffres, à moins que ce ne soit de la mauvaise foi », a souligné M. Paquet.
Soulignons que le scandale de financement péquiste révélé dans le rapport du juge Moisan touche l'année 1994. En cette année, Jean Brault avait obtenu un cours de « financement 101 » de Marcel Melançon, recruteur de fonds du PQ, et avait entretenu une relation d'affaires avec Ginette Boivin à qui il remettait les chèques de financement de ses employés. À ce sujet, les conclusions du rapport Moisan sont très claires : « Par l'entremise des employés de son entreprise ou par des achats de billets, Brault a versé des contributions au Parti Québécois à hauteur de 96 400 $. Le parti connaissait cette situation et il fermait les yeux ».
SOURCE : PARTI LIBERAL DU QUEBEC
Michel Rochette
Directeur des communications
Parti libéral du Québec
514 288-4364
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