Une collaboration universitaire pancanadienne codirigée par l'INRS reçoit 3 M$
MONTRÉAL, le 5 déc. 2022 /CNW/ - Le transport actif et le transport en commun sont essentiels pour améliorer la santé d'une population. Cependant dans beaucoup de villes au Canada, l'utilisation de la voiture demeure prédominante. Sans changements majeurs aux infrastructures et dans les comportements, les villes auront du mal à atteindre les objectifs ambitieux de transport durable fixés en réponse à la congestion urbaine et à la crise climatique.
Une équipe de recherche pancanadienne, codirigée par la professeure Marie-Soleil Cloutier, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l'INRS, a reçu une subvention d'équipe en science de la mise en œuvre dans le domaine des villes en santé de 3 millions $.
Son objectif? Améliorer la santé des populations en zones urbaines. Ces fonds alloués par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) via l'Institut de la santé publique et des populations appuieront le projet CapaCITY/É. L'équipe explorera comment la mise en œuvre d'interventions en matière de transport durable peut favoriser la santé, la mobilité et l'équité dans les villes.
« Le transport actif et collectif est une solution incontournable pour s'assurer d'avoir des villes en santé. Les déplacements piétons et cyclistes sont actuellement limités en partie à cause de préoccupations concernant la sécurité et la convivialité des trajets, ainsi que des éléments reliés au manque d'infrastructures pour ces modes de transport dans nos villes », dit Marie-Soleil Cloutier, cochercheuse principale de CapaCITY/É.
« Nos recherches vont servir à faire progresser la science de la mise en œuvre en étudiant les multiples dimensions des interventions municipales reliées au transport durable », ajoute la chercheuse spécialisée en géographie de la santé et études urbaines.
Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'un investissement total de 27 millions de $ par le gouvernement du Canada.
Le transport durable au service de la santé et de l'équité dans les villes
Le projet CapaCITY/É, mené conjointement par Meghan Winters de l'Université Simon Fraser, Daniel Fuller de l'Université de la Saskatchewan et Marie-Soleil Cloutier à l'INRS, se concentre sur deux interventions clés : les réseaux de pistes cyclables pour tous les âges et toutes les capacités (All Age and Abilities), et les interventions de réduction de la vitesse -qui serviront d'études de cas.
Ce projet arrive à un moment opportun, puisque le gouvernement fédéral lance sa première Stratégie nationale de transport actif. Au cours des huit prochaines années, 400 millions de $ dans le transport actif et de près de 15 milliards de $ dans le transport en commun seront accordés.
CapaCITY/É est une initiative à laquelle participent les membres de plusieurs universités canadiennes et dont les cochercheuses principales et cochercheurs principaux sont : Anne Harris (Toronto Metropolitan University), Andrew Howard (The Hospital for Sick Children), Yan Kestens (Université de Montréal), Alison Macpherson (York University), Sarah Moore (Dalhousie University), Linda Rothman (Toronto Metropolitan University), Martine Shareck (Université de Sherbrooke), Jennifer Tomasone (Queen's University).
« Pour un projet d'une telle envergure, il était important de réunir des expertises variées à travers la province et dans le reste du pays, souligne Marie-Soleil Cloutier. La prise en compte de la réalité des différents milieux urbains à travers le Canada est essentielle au succès de ce projet. »
L'équipe de chercheuses et de chercheurs du projet travaillera en partenariat avec des urbanistes, des groupes communautaires et d'autres intervenants dans plusieurs villes canadiennes (Halifax, Montréal, Toronto, Victoria, entre autres). Le projet propose d'examiner comment les interventions ciblées et financées par les villes mènent à des changements réels de l'environnement urbain et des habitudes de mobilité, en plus d'améliorer la sécurité des usagers.
À propos de l'INRS
L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS occupe la première place au Québec en termes d'intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.
SOURCE Institut National de la recherche scientifique (INRS)
Julie Robert, Service des communications et des affaires publiques, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Cellulaire : 514 971-4747, Courriel : [email protected]
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