Fermeture de l'usine Crustacés de Gaspé à Grande-Rivière - Québec solidaire demande des réponses au gouvernement de la CAQ
QUÉBEC, le 17 avril 2019 /CNW Telbec/ - Le député d'Hochelaga-Maisonneuve et responsable solidaire en matière de travail, Alexandre Leduc, et la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et responsable en matière de pêcherie, Émilise Lessard-Therrien, demandent au gouvernement de François Legault de faire la lumière sur la fermeture de l'usine Crustacés de Gaspé, à Grande-Rivière, survenue peu de temps après la syndicalisation de ses 85 employé-es.
Alors que le groupe MDM a annoncé le 14 mars dernier mettre fin aux activités de l'usine Crustacés de Gaspé à cause de son manque de rentabilité et des risques associés à la pénurie de main-d'oeuvre dans la région, Alexandre Leduc a tenu à souligner que les 85 employé-es de l'usine, qui avaient obtenu leur accréditation en mai 2018 auprès du syndicat Unifor, étaient au même moment en processus de négociation de leur première convention collective avec leur employeur.
« Ce n'est pas un hasard si cette annonce tombe pile au moment où les employé-es de l'usine entraient en processus de conciliation en raison du manque de disponibilité de la direction. Tous les éléments dans ce dossier pointent vers une fermeture qui n'avait d'autre but que de contraindre le syndicat à plier bagage. Saboter le processus de syndicalisation de ses employé-es, un processus qui est pourtant garanti par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, c'est une méthode d'un autre siècle qui n'a pas sa place au Québec », a martelé le député d'Hochelaga-Maisonneuve.
M. Leduc a d'ailleurs rappelé qu'une subvention de plus de 600 000$ avait été accordée à l'usine Crustacés de Gaspé par Québec en 2017-2018 afin de moderniser les installations de l'entreprise. Dans ce contexte, le gouvernement a le devoir d'exiger plus de transparence de la part de la direction de l'usine, qui a bénéficié de fonds publics, afin de faire la lumière sur les raisons qui l'ont conduite à mettre la clef sous la porte, a-t-il plaidé.
La responsable solidaire en matière de pêcherie, Émilise Lessard-Therrien, a quant à elle rappelé que l'industrie de la pêche est vitale à l'économie de la Gaspésie, et appelle le gouvernement à ne pas laisser tomber les 85 employé-es qui ont perdu leur emploi dans la foulée de la fermeture de l'usine.
« La pêche est un secteur névralgique pour la Gaspésie, en plus d'être profondément inscrite dans son ADN culturel. Pour les Gaspésiens et les Gaspésiennes, avoir accès à des emplois de proximité et de qualité, c'est un enjeu fondamental, et des entreprises comme l'usine de Grande-Rivière contribuent à stimuler l'économie locale. La CAQ, qui martèle depuis des mois vouloir créer des "bonnes jobs" au Québec, a le devoir de stimuler l'emploi dans la région, notamment dans le secteur de la pêche », souligne-t-elle.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, 514-994-5095 ou [email protected]
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