Fermeture de la raffinerie de Produits Shell: "Le maire de Montréal doit
sortir de sa léthargie." - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle21 janv, 2010, 11:00 ET
MONTRÉAL, le 21 janv. /CNW Telbec/ - À la suite de l'annonce de la fermeture de la raffinerie de Produits Shell à Montréal-Est, l'Opposition officielle de la Ville de Montréal a déposé une motion demandant au maire de Montréal de mobiliser les élus et les intervenants socioéconomiques et communautaires, notamment de l'Est de Montréal, afin de faire les représentations nécessaires et trouver des solutions concrètes au déclin du secteur de la pétrochimie et du plastique, ainsi que la perte des emplois qui s'y rattachent.
"Les conséquences de la fermeture de la raffinerie de Produits Shell sont de très mauvais augure pour les milliers d'emplois dans le secteur de la pétrochimie et des industries qui en dépendent, directement ou indirectement", s'inquiète Louise Harel. "Si nous voulons éviter que cette fermeture ne se transforme en véritable déclin pour Montréal, particulièrement dans l'Est, il faut une réponse rapide, forte et concertée", a-t-elle poursuivi.
"Nous saluons l'initiative lancée par les élus de ce secteur de l'île de Montréal, les représentants syndicaux et les intervenants socio-économiques et communautaires, et nous exhortons l'administration Tremblay à prendre le leadership de cette opération afin que Montréal parle d'une seule voix aux décideurs politiques et économiques et puisse ainsi trouver des pistes de solutions susceptibles d'éviter que cette fermeture ne soit le prélude à une véritable catastrophe économique", a déclaré la conseillère de ville du district de Pointe-aux-Trembles, Suzanne Décarie.
Rappelons que cette fermeture représente plus que la perte de 500 emplois. Elle représente aussi des pertes chez de très nombreux fournisseurs et un recul certain pour tout un secteur de l'économie de l'Est de Montréal. S'ajoutant au report des travaux à la raffinerie de Suncor (anciennement Pétro-Canada), cela annonce des jours sombres pour la pétrochimie et toutes les industries qui en dépendent et qui constituent un secteur clé de l'Est de Montréal depuis des décennies.
"Le compte à rebours de la fermeture est amorcé, la recherche de solutions ne saurait attendre", a conclu Louise Harel.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, Bureau: (514) 872-2934, Cell.: (514) 247-0446
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