Fermeture de Novelis - « Les libéraux ont échoué à sauver l'entreprise » - Sylvain Gaudreault
SAGUENAY, QC, le 1er août 2012 /CNW Telbec/ - Le député et candidat du Parti Québécois de Jonquière, Sylvain Gaudreault, déplore amèrement la fermeture définitive de l'usine Novelis de Jonquière qui entraînera la perte de quelque 160 emplois.
« Le gouvernement libéral n'a pas réussi à trouver les arguments nécessaires pour que Novelis revoie sa position et s'il faut bien reconnaître qu'il a essayé, il faut aussi reconnaître qu'il a échoué et à cet égard, la fermeture de Novelis doit aussi lui être imputable, croit le député du Parti Québécois. Et ça me pousse à conclure qu'il faut encadrer davantage les entreprises étrangères qui veulent acheter des entreprises québécoises afin d'éviter que des fermetures sauvages comme celle de Novelis ne se reproduisent pas à tout bout de champ. Le gouvernement libéral n'a aucune stratégie pour que de telles situations ne se produisent pas. Avec le nombre d'entreprises venues s'installer chez nous qui ont décidé de fermer, il me semble qu'il aurait dû comprendre qu'il faut agir avant que l'entreprise ne ferme, pas une fois que les emplois sont perdus. C'est un gouvernement du laisser-faire et ce n'est pas la première fois que les travailleurs en paient le prix. »
Évidemment, Sylvain Gaudreault entend travailler en collaboration avec tous les acteurs concernés afin de trouver un moyen de relancer l'entreprise. « La relance de Novelis et la sauvegarde des emplois touchés par cette fermeture sauvage seront ma priorité une fois les élections terminées. Une fois de plus, je suis convaincu que c'est la solidarité et la créativité des Québécois qui nous permettront de régler la situation au mieux pour les travailleurs. »
Champions de l'économie?
« Alors que les libéraux se prétendent champions de l'économie, ils commencent leur campagne électorale avec une fermeture d'envergure qui démontre bien le refus du gouvernement libéral de soutenir la transformation de la matière première. Le Saguenay et l'aluminium, il me semble que notre réputation n'est plus à faire et pourtant les libéraux n'ont pas su convaincre Novelis qu'investir au Québec en valait la peine. Il est temps de s'affirmer, de s'entraider et de s'enrichir. Il est temps de mieux défendre les travailleurs québécois et de se tenir debout. Il est temps de changer de gouvernement! », a ajouté Nicolas Marceau, porte-parole du Parti Québécois en matière de finances et de développement économique.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
Source :
Parti Québécois
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
514 207-8303
Partager cet article