Fermeture des centres de jour pour aînés - Le Parti Québécois dénonce le transfert forcé des services aux aînés vers le milieu communautaire
QUÉBEC, le 14 mai 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Richelieu et porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés, Sylvain Rochon, et la députée de Taillon et porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, dénoncent la fermeture des centres de jour pour aînés et le transfert forcé des services donnés par le réseau de la santé et des services sociaux vers le milieu communautaire.
« Le ministre des Finances disait, il y a quelques mois, que "les organismes communautaires peuvent livrer des services sociaux, ça coûte moins cher". Son premier ministre l'avait désavoué dès le lendemain. Pourtant, on apprend que les établissements de santé se déchargent depuis peu des activités des centres de jour pour aînés en les transférant aux organismes communautaires. Les centres de jour offrent des soins de qualité à nos aînés. Ils soutiennent les familles en leur donnant un répit essentiel et représentent, pour les plus vulnérables d'entre nous, une façon de se sortir de l'isolement. Des organismes communautaires déjà débordés recevront donc massivement des demandes pour offrir un service supplémentaire, mais sans qu'on leur fournisse les ressources ni le financement nécessaires », a déclaré Sylvain Rochon.
« Le ministre est déconnecté des besoins des citoyens, de ce que les aînés et leurs proches aidants vivent au quotidien. Il ne prend aucune initiative pour apporter les correctifs nécessaires, tant pour les patients que pour les employés qui témoignent des bris de service qui affectent notre système de santé. Depuis quelques mois, en Outaouais, c'est une équipe volante qui offre des services dans trois centres de jour. En Montérégie, on a fermé des centres de jour dans cinq municipalités : Cowansville, Farnham, Lac-Brome, Bedford et Sutton. Partout, on coupe, alors que les besoins sont criants et en croissance. Le ministre doit reculer et maintenir ouverts les centres de jour pour aînés », a ajouté Diane Lamarre.
« Non seulement le réseau est contraint de délaisser ses responsabilités à cause des compressions libérales mais, en plus, il ne faudrait pas que ça se sache. En effet, à Rivière‑du‑Loup, une infirmière et une technicienne en loisirs ont été suspendues une semaine sans salaire pour avoir soutenu les usagers et leurs familles dans leurs démarches pour que les services du centre de jour soient maintenus. Il est étonnant que le ministre de la Santé ait déclaré ne pas être au courant de cette situation rendue publique, hier, par la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec. C'est inacceptable; la loi du bâillon dans le réseau de la santé doit cesser », ont conclu les députés.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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