Fermeture du centre Mélaric - L'austérité libérale et les coupes à l'aide sociale jettent 75 personnes à la rue
QUÉBEC, le 12 janv. 2016 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile, de santé publique et de prévention, Jean-François Lisée, et le porte-parole en matière d'emploi, d'économie sociale, de lutte contre la pauvreté et de solidarité, Dave Turcotte, constatent avec consternation que les inquiétudes soulevées depuis un an se concrétisent avec la fermeture, annoncée aujourd'hui, du centre d'intervention en dépendance Mélaric.
« Ce sont 75 personnes sur le chemin de la réinsertion qui seront jetées à la rue ou encore retournées en établissement de détention à cause de l'austérité libérale, sans compter les 16 travailleurs qui perdent leur emploi », a déploré Jean-François Lisée.
Déjà, l'hiver dernier, le Parti Québécois a dénoncé les coupes à l'aide sociale effectuées par le gouvernement libéral; ces mesures, rappelons-le, ont été qualifiées de « discriminatoires » et de « régressives » par la Commission des droits de la personne. « Le gouvernement libéral a coupé les ressources, malgré l'avis défavorable de tous les acteurs de la lutte contre la toxicomanie. Il a ainsi compromis la réhabilitation de 7000 personnes séjournant dans un centre d'intervention, leurs prestations ayant été coupées de 80 %. Aux 75 personnes laissées‑pour‑compte par la fermeture du centre Mélaric s'ajoutent près de 1000 autres qui, entre mai et octobre 2015, ont dû abandonner une thérapie à cause de l'austérité sélective du gouvernement libéral. C'est regrettable, et nous ne pouvons demeurer les bras croisés devant une telle situation. Où est l'aide promise aux centres d'intervention par Sam Hamad? », a questionné Dave Turcotte.
« Où est la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, Lucie Charlebois, aujourd'hui, alors qu'elle doit venir en aide aux 75 personnes laissées‑pour‑compte par la fermeture du centre Mélaric? Continuera-t-elle de défendre l'indéfendable et de prétendre que les coupes libérales n'ont aucun impact sur les personnes qui tentent de se libérer d'une dépendance? », a ajouté M. Lisée.
« Nous demandons au gouvernement d'intervenir dès maintenant pour empêcher la fermeture du centre Mélaric et celle de la quarantaine d'autres centres qui sont menacés par les compressions libérales. Pourquoi s'entêter à faire porter le fardeau de l'austérité aux personnes qui, malgré leur grande vulnérabilité, trouvent le courage nécessaire pour tenter de s'en sortir? », ont conclu les députés.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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