Fermeture du Centre Thérèse-Martin - Pascal Bérubé s'oppose à un consensus régional

RIVIÈRE-OUELLE, QC, le 24 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le ministre responsable du Bas-St-Laurent, monsieur Pascal Bérubé, représente très mal la région et ses intérêts. Hier, il a soutenu sans réserve la décision du CSSS de Kamouraska de fermer le Centre d'hébergement de longue durée Thérèse-Martin..

« Nous nous serions attendus à ce que le ministre responsable de notre région porte la voix des citoyennes et citoyens au Conseil des ministres, qu'il questionne le ministre de la Santé sur sa décision de diminuer le nombre de places en CHSLD dans le Kamouraska et, enfin, qu'il soutienne les personnes résidentes du centre, leurs familles, la région et ses élues et élus municipaux. Malheureusement, M. le ministre soutient une décision qui, nous en sommes convaincus, va à l'encontre des intérêts de la région », constatent les syndicats de la FSSS-CSN, du SQEES-FTQ et du SPSQ-FIQ

« Est-il nécessaire de rappeler à monsieur Pascal Bérubé qu'un moratoire sur la fermeture de Thérèse-Martin fait consensus tant pour les élues et élus municipaux, que pour les syndicats et les personnes résidentes du centre. Les personnes habitant Rivière-Ouelle et les alentours se sont mobilisées maintes fois contre la fermeture de Thérèse-Martin. Nous croyons qu'en période de gouvernement minoritaire, nos ministres devraient être encore plus à l'écoute et être plus conciliants. Sans moratoire sur la fermeture du centre, la population perdra énormément confiance à l'égard du nouveau gouvernement », tiennent à souligner les organisations syndicales.

Un conseil d'administration qui se réfugie dans le mutisme

La séance publique du conseil d'administration du CSSS de Kamouraska a donné lieu, mardi soir, à un refus catégorique des membres du CA de répondre aux questions de la population en lien avec la fermeture du Centre Thérèse-Martin.

Malgré les questions posées à tour de rôle pendant près d'une heure, il n'y a pas eu l'ombre d'une réponse. Selon les organisations syndicales, cette façon de faire reflète trop bien la situation actuelle où le CA entérine les décisions, sans égard aux besoins et craintes exprimés par les citoyens et les citoyennes.

Devant ce refus, plusieurs personnes présentes ont demandé le report de la séance du CA à une date ultérieure à une décision d'un arbitre sur une ordonnance de sauvegarde déposée par un syndicat, report qui aurait permis aux personnes administratrices de pouvoir répondre librement aux inquiétudes exprimées. Malheureusement pour la transparence, aucune des personnes administratrices n'a pris le relais de la population pour demander un tel report, se faisant complices du déni des droits des citoyennes et citoyens de la région.

Pourtant, le dossier de la fermeture du Centre Thérèse-Martin est celui qui crée le plus de mécontentement dans la région. Les membres du CA devraient en prendre note et être au diapason de ceux et celles qu'ils sont censés servir.

Quoi qu'elle en dise, la direction du CSSSK a décidé de fermer des unités et de déménager les résidents. « La direction tente par tous les moyens de faire bouger les résidentes et résidents afin de les forcer à quitter l'établissement, mais elle nous assure ne pas forcer les déménagements. Il ne faudrait pas prendre les gens pour des valises! », constatent la FSSS-CSN, le SQEES-FTQ et le SPSQ-FIQ.

« Nous ne lâcherons pas! Le consensus est fort dans la région et nous allons nous battre jusqu'au bout pour maintenir les résidents de Thérèse-Martin dans leur milieu »et contrer la privatisation de 51 lits publics au Kamouraska, concluent les représentants syndicaux.

SOURCE : SYNDICAT QUEBECOIS DES EMPLOYEES ET EMPLOYES DE SERVICE, SECTION LOCALE 298 (FTQ)

Source : Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES-FTQ), Syndicat des professionnelles en soins de Québec (SPSQ-FIQ)

Renseignements :
Daniel Charrette, FSSS-CSN, 418-750-7239
Gilles Lévesque, président local du SQEES-298 FTQ, 418-551-1559
Julie Ouellet, présidente du SPSQ, 418-628-2600