Fermeture indéterminée de la papetière de Beaupré - Un coup très dur pour les
membres du SCEP-FTQ et toute la communauté
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Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier17 sept, 2009, 19:09 ET
MONTRÉAL, le 17 sept. /CNW Telbec/ - C'est avec consternation que le vice-président du SCEP-Québec, Renaud Gagné, a appris que la compagnie AbitibiBowater avait l'intention de procéder à la fermeture, pour une durée indéterminée, de son usine de la région de Québec. "C'est vraiment difficile à prendre. C'est un autre coup de poing que notre organisation syndicale encaisse. Écoutez, c'est 300 emplois qui sont en jeu, une usine de plus de 80 ans où parfois plus d'une génération y a passé sa vie. C'est déplorable", a commenté le dirigeant syndical.
Le SCEP condamne d'autant cette fermeture que l'usine a souvent été le lieu d'expérimentation pour des projets pilotes en recherche et développement. "Ça veut dire que nos membres ont aussi développé une certaine expertise à ce niveau. Par les temps qui courent, il me semble que ce sont justement ces nouvelles recherches qui pourraient nous aider en développant de nouveaux créneaux", a indiqué M. Gagné.
Le SCEP, qui mène actuellement une tournée à travers le Québec pour rencontrer les sections locales du secteur papier doit justement se rendre à Québec en début de semaine prochaine. "Ce ne sera pas facile mais au moins j'aurai l'occasion de discuter des prochaines étapes avec les dirigeants syndicaux de l'usine", a mentionné M. Gagné.
"L'industrie ne cesse de répéter qu'il y a trop de papier sur le marché. On vient d'en vivre les répercussions. Mais au-delà du pessimisme ambiant dans ce secteur, nos gouvernements ont tout de même des responsabilités. Surtout le gouvernement Harper, qui n'a saupoudré que des 'mesurettes' qui n'ont, au bout du compte, pas de retombées directes pour les travailleurs et travailleuses", a commenté le dirigeant syndical. Le SCEP-FTQ doute, en effet, que des mesures comme celle de la modification à l'assurance emploi n'aient de grands effets pour les travailleurs. "Une des conditions pour bénéficier des semaines supplémentaires est de ne pas avoir retiré plus de 35 semaines de chômage au cours des 5 dernières années. Dans la forêt, dans nos scieries et même dans certaines de nos papetières, c'est clair que la majorité seront automatiquement disqualifiés car ils sont constamment en arrêt de travail", a expliqué M. Gagné.
Des rencontres seront faites au cours des prochains jours entre toutes les sections locales et le syndicat national afin d'examiner les diverses actions à entreprendre. "Du côté du Québec, nous allons demander des rencontres urgentes, dans les prochaines heures, avec les ministre
Le SCEP-FTQ représente plus de 20 000 membres dans le secteur de la forêt, du papier et de la transformation du bois au Québec et plus de 45 000 dans tout le
Renseignements: Marie-Andrée L'Heureux, représentante nationale, (514) 916-7373; Source: Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ)
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