Fête du 1er mai - La FAE dit non au saccage de l'assurance-emploi
MONTRÉAL, le 1er mai 2013 /CNW Telbec/ - Des millions de personnes à travers le monde descendront dans la rue pour célébrer le 1er mai. Malheureusement, ces célébrations sont loin de se faire dans la joie et l'allégresse, particulièrement au Canada où les attaques contre les travailleuses et travailleurs fusent de toutes parts. En cette journée internationale, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) tient à dénoncer particulièrement la réforme de l'assurance-emploi du gouvernement Harper qui sérieusement et sournoisement porte atteinte au droit de chaque personne salariée de pouvoir compter sur une protection de son revenu en cas de perte d'emploi.
« L'assurance-emploi est fondamentalement un régime d'assurance qui doit offrir une protection à toute personne en situation de chômage. Le monde de l'éducation n'est pas épargné, un domaine où l'on trouve un grand nombre d'enseignantes et d'enseignants à statut précaire susceptibles d'être touchés par ces mesures brutales. Les grandes entreprises et les gouvernements ne cessent de répéter que le marché du travail est en mutation. On oublie de préciser que ce changement découle notamment des stratégies de délocalisation et d'une recherche effrénée du profit au détriment des droits des travailleuses et travailleurs provoquant ainsi de plus en plus de mises à pied ou la précarité d'emploi. Ces stratégies créent du chômage et non de l'emploi. Les victimes en sont les femmes et les hommes en emploi, leurs familles et leur communauté. En saccageant l'assurance-emploi, on accable davantage les travailleuses et travailleurs et on les dépouille de ce qu'il leur reste, la dignité », déclare Pierre St-Germain, président de la FAE.
En ce 1er mai, la FAE joint sa voix à celles de tous les groupes et de toutes les organisations réunis sous la bannière de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi. Le gouvernement de Stephen Harper doit comprendre qu'il est au service de la population et non d'une idéologie et des grandes entreprises. Cette réforme est foncièrement mauvaise et doit être modifiée pour réellement remplir son rôle, c'est-à-dire assurer la protection de toutes les chômeuses et de tous les chômeurs. La FAE va continuer à défendre le droit et la dignité des travailleuses et des travailleurs.
La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent quelque 32 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l'éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que les membres de l'Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).
SOURCE : Fédération autonome de l'enseignement (FAE)
Armand Dubois, conseiller aux communications
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