Fiera fusionne l'entreprise de Natcan avec la sienne, ce qui la classe parmi les cinq premiers gestionnaires d'actifs indépendants au Canada English
- Les actifs sous gestion de Fiera s'accroissent pour atteindre 54 milliards de dollars
- La Banque Nationale acquiert une participation stratégique de 35 % dans Fiera
- Fiera et la Banque Nationale signent une convention de gestion d'actifs à long terme
- Jean-Guy Desjardins demeure l'actionnaire de contrôle de Fiera
- Soutien marqué des porteurs d'actions de catégorie A indépendants
MONTRÉAL, le 27 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Fiera Sceptre Inc. (« Fiera » ou la « Société ») (TSX: FSZ) et la Banque Nationale du Canada (« Banque Nationale » ou la « Banque ») (TSX: NA) ont annoncé aujourd'hui qu'elles ont conclu une alliance stratégique à la suite de laquelle Fiera deviendra l'un des cinq plus importants gestionnaires d'actifs indépendants du Canada, disposant de l'envergure et des talents requis pour lui permettre de jouer un rôle de chef de file au sein du secteur canadien de la gestion d'actifs. Les parties ont signé une convention qui les lie (la « convention ») en vertu de laquelle Fiera acquerra de la Banque les activités de Gestion de portefeuille Natcan inc. (« Natcan ») pour une somme de 309,5 millions de dollars, sous réserve d'une réduction. Les activités de Natcan seront ensuite entièrement intégrées aux activités actuelles de Fiera. En contrepartie, la Banque recevra, par l'entremise de Natcan, des actions avec droit de vote subordonné de catégorie A (les « actions de catégorie A ») représentant 35 % des actions émises et en circulation de Fiera ainsi qu'une option lui permettant de faire passer sa participation à 40 %. À la clôture de l'opération, la Société remplacera sa dénomination par celle de Fiera Capital. Jean-Guy Desjardins continuera d'assumer les fonctions de président du conseil, de chef de la direction et de chef des placements, et demeurera l'actionnaire de contrôle de Fiera.
« L'acquisition des activités de Natcan s'ajoute à l'assiette établie de nos revenus, nous dote d'une profondeur accrue en recherche et en gestion de portefeuille et vient améliorer une plateforme déjà solide, nous positionnant ainsi pour notre croissance future. Notre but est de devenir rapidement un acteur majeur parmi les gestionnaires d'actifs nord-américain », a déclaré Jean-Guy Desjardins. « Fiera détiendra environ 54 milliards de dollars en actifs sous gestion à la suite de cette opération, ce qui fera de notre société un des plus importants gestionnaires d'actifs indépendants du Canada. »
« Nous entrevoyons une croissance potentielle considérable des activités canadiennes de gestion d'actifs. En regroupant les activités de Natcan avec celles de Fiera et en devenant un partenaire important à long terme de celle-ci, nous aidons Fiera à acquérir la masse critique et l'expertise nécessaires pour rivaliser avec les meilleures sociétés de gestion d'actifs au Canada et à l'échelle mondiale. Nous sommes confiants que cette opération avantagera aussi bien Fiera que la Banque Nationale », a précisé Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale.
« L'opération correspond en tous points à notre plan d'établir des partenariats clés afin d'accroître notre portée dans des secteurs choisis de nos activités de gestion de patrimoine. Elle nous aide également à demeurer axés sur notre activité principale qui consiste à faire croître nos capacités de distribution de services-conseils, ce qui constitue l'une de nos priorités stratégiques », a noté Luc Paiement, vice-président exécutif, Gestion de patrimoine de la Banque Nationale.
À titre d'actionnaire fondateur de Fiera, le Mouvement Desjardins soutient la stratégie de croissance de Fiera visant à en faire l'un des principaux gestionnaires d'actifs indépendants au Canada et demeurera centrée sur la distribution de fonds très performants à ses clients au moyen du réseau de Desjardins.
Examen par le Conseil d'administration de Fiera et le comité spécial
Puisque certains aspects de l'opération portent sur des arrangements entre Jean-Guy Desjardins et la Banque, un comité spécial composé d'administrateurs indépendants du conseil d'administration de Fiera a été mis sur pied pour examiner et évaluer l'opération et formuler une recommandation au conseil.
Le comité spécial était composé de David R. Shaw (président), Arthur R.A. Scace et W. Ross Walker. Au cours de nombreuses réunions, le comité spécial a évalué un certain nombre de facteurs relativement à l'opération, obtenu des avis d'un conseiller juridique indépendant et de conseillers financiers, y compris un avis sur le caractère équitable, établi que l'opération était dans l'intérêt de Fiera et a recommandé à l'unanimité que le conseil d'administration approuve l'opération.
Après consultation de ses conseillers juridiques et financiers, le conseil d'administration a déterminé que l'opération était équitable, d'un point de vue financier, pour les actionnaires de Fiera et était dans l'intérêt de Fiera, et recommande à l'unanimité aux actionnaires de voter en faveur de l'opération.
Selon les règles de la Bourse de Toronto, l'opération doit être approuvée à la majorité des voix exprimées par les porteurs d'actions de catégorie A de Fiera, exception faite des voix rattachées aux 833 333 actions de catégorie A qui sont détenues indirectement par Jean C. Monty (administrateur de Fiera) et aux 60 000 actions de catégorie A qui sont détenues par Fiera Capital S.E.C. (société en commandite par l'entremise de laquelle Jean-Guy Desjardins, le Mouvement Desjardins et d'autres personnes détiennent indirectement leur participation dans Fiera).
Dans le cadre de l'opération, certains actionnaires institutionnels qui détiennent collectivement environ 6,3 millions d'actions de catégorie A, soit plus de 40 % des actions de catégorie A en circulation, ont signé des conventions aux termes desquelles ils exerceront les droits de vote que leur confèrent leurs actions en faveur de l'opération, sous réserve de certains droits de résiliation. Jean-Guy Desjardins et Fiera Capital S.E.C. ont également signé une convention de soutien relative à l'opération, sous réserve de certains droits de résiliation qui continueront d'être valides malgré toute résiliation anticipée de la convention. Les détails de ces conventions seront énoncés dans la circulaire de sollicitation de procurations de la direction.
Fiera a prévu une assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires pour le 29 mars 2012 afin, notamment, d'y étudier une résolution autorisant l'émission des actions de catégorie A devant être émises en faveur de la Banque à la clôture de l'opération, ainsi que certaines autres questions liées à l'opération (y compris le droit de la Banque décrit ci-après lui permettant d'acquérir des actions de catégorie A supplémentaires représentant un total de 5 % du nombre total d'actions de Fiera émises et en circulation). Une circulaire de sollicitation de procurations de la direction précisant les détails de l'opération devrait être postée aux actionnaires de Fiera vers le 7 mars 2012. Les porteurs d'actions de catégorie A inscrits dans les registres de Fiera à la fermeture des bureaux le 23 février 2012 pourront recevoir l'avis de convocation à l'assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires et y voter.
Conditions financières de l'opération
En vertu des conditions de la convention, pour acquérir les activités de Natcan, Fiera paiera 309,5 millions de dollars, sous réserve d'une réduction dans certains cas, dont 235 millions de dollars à la clôture de l'opération, et une somme de 74,5 millions de dollars versée graduellement après la clôture, à moins que la Banque et les membres du même groupe qu'elle ne respectent pas certains seuils minimums d'actifs sous gestion. À la clôture, Fiera émettra environ 19,71 millions d'actions de catégorie A de Fiera et le solde de 235 millions de dollars sera versé en espèces.
La valeur des actions émises à la clôture sera calculée en fonction de la moyenne simple i) du cours moyen pondéré en fonction du volume sur 10 jours des actions de Fiera avant l'annonce et ii) du cours moyen pondéré en fonction du volume sur 10 jours avant la clôture, à la condition que le prix de l'action ne soit pas, à cette fin, inférieur à 7,00 $ ni supérieur à 9,00 $.
À la clôture de l'opération, la Banque détiendra, par l'entremise de Natcan, 35 % de toutes les actions en circulation de la Société. La Banque Nationale obtiendra aussi des options lui permettant d'acquérir des actions de catégorie A supplémentaires de Fiera à un cours déterminé le jour de l'exercice, équivalant à 2,5 % de toutes les actions en circulation à la fin de septembre 2013 et de septembre 2014. Si les options sont entièrement exercées, la Banque sera propriétaire de 40 % des actions en circulation de Fiera. La Banque pourra également protéger sa participation dans Fiera conformément à des droits antidilution.
Convention d'actifs sous gestion
Pour que l'opération puisse se conclure, Fiera et la Banque doivent conclure une convention d'actifs sous gestion à long terme selon laquelle la Banque sera tenue de verser certaines sommes à Fiera si un ratio d'actifs sous gestion minimum déterminé n'est pas maintenu. Le ratio en question est calculé en fonction de la valeur marchande globale des actifs gérés par Fiera conformément à des conventions de gestion de placements conclues avec la Banque et de la valeur marchande globale de certaines catégories d'actifs de placement déterminées sur lesquelles la Banque exerce une emprise ou une influence.
Ces ententes contractuelles, ainsi que sa propriété d'actions de Fiera, procureront à la Banque un fort incitatif économique à maintenir un pourcentage important de ses actifs sous gestion auprès de Fiera pendant au moins les sept années de validité de la convention d'actifs sous gestion (la convention peut être renouvelée pour trois autres années conformément aux modalités qui y sont prévues).
Représentation au conseil et convention en matière de vote; droits d'achat et de vente
En même temps que la clôture de l'opération, la Banque conclura une convention en matière de vote avec Jean-Guy Desjardins, qui demeurera l'actionnaire de contrôle, le chef de la direction et le chef des placements de Fiera. La Banque aura le droit de nommer deux membres au conseil d'administration de Fiera, présidé par M. Desjardins. Sylvain Brosseau demeurera président et chef de l'exploitation de Fiera.
Aux termes de la convention en matière de vote, dans certains cas où la Banque et Jean-Guy Desjardins ne parviennent pas à s'entendre sur une question extraordinaire que l'on projette de soumettre aux actionnaires de Fiera, Jean-Guy Desjardins aurait le droit d'obliger la Banque à acheter 75 % de sa participation indirecte dans Fiera. Dans ces cas, le Mouvement Desjardins serait également tenu de vendre à la Banque jusqu'à 75 % de sa participation indirecte dans Fiera. Toutes ces opérations se réaliseraient aux cours alors en vigueur.
De plus, une convention relative aux principaux investisseurs et des conventions connexes seront conclues entre, notamment, le Mouvement Desjardins, la Banque et Arvestia Inc. (société par l'entremise de laquelle Jean-Guy Desjardins et d'autres cadres détiennent actuellement leurs participations indirectes dans Fiera). Aux termes de cette convention, et sous réserve de certaines conditions, le Mouvement Desjardins aura, pendant une période de quatre ans, certains droits lui permettant d'obliger la Banque à acheter jusqu'à 75 % de sa participation indirecte dans Fiera à des prix déterminés qui varient, selon les circonstances, entre 95 % et 115 % des cours alors en vigueur.
Ces droits et obligations d'achat et de vente seront décrits en détail dans la circulaire de sollicitation de procurations de la direction devant être postée aux actionnaires dans le cadre de l'opération.
Moment et modalités de clôture
L'opération, dont la clôture devrait avoir lieu d'ici le 30 avril 2012, doit être approuvée par la majorité des porteurs indépendants d'actions de catégorie A et par les autorités de réglementation et doit remplir les autres conditions habituelles.
Avantages attrayants pour les clients
« Le pouvoir de penser » est la pierre angulaire qui a contribué au succès de Fiera dans le passé et demeure au cœur des valeurs fondamentales de la Société aujourd'hui. Notre philosophie de placement est fondée sur le rendement optimal et l'innovation intelligente, combinés à un service de qualité supérieure au client. Cette intégration de Natcan à Fiera se traduira par des solutions de placement de styles multiples taillées sur mesure et plus concurrentielles à l'intention d'une clientèle d'investisseurs diversifiée », a affirmé Jean-Guy Desjardins. « Le regroupement des capacités de recherche et de l'expertise en gestion de portefeuille de Natcan et de Fiera créera un puissant gestionnaire d'actifs qui disposera de gens compétents lui permettant de créer des produits novateurs et de rivaliser pour l'obtention d'une vaste gamme de mandats de placement. »
Conseillers
GMP Valeurs Mobilières S.E.C. agit à titre de conseiller financier de Fiera et Osler, Hoskin & Harcourt S.E.N.C.R.L./s.r.l. agit à titre de conseiller juridique de Fiera. Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L./s.r.l. agit pour le compte de Arvestia inc.. Norton Rose Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. est le conseiller juridique du comité spécial du conseil d'administration de Fiera. La Financière Banque Nationale et McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L./s.r.l. sont respectivement le conseiller financier et le conseiller juridique de la Banque à l'égard de l'opération.
Incidence financière de l'opération sur la Banque Nationale
La Banque a établi que l'opération lui rapportera un gain d'environ 177 millions de dollars, soit 1,09 $ par action, et augmentera ses fonds propres de catégorie 1 d'environ 20 points de base. L'opération devrait être neutre sur le plan des revenus pour la Banque sur une base récurrente.
Conférence téléphonique
Une conférence téléphonique à l'intention des analystes et des gestionnaires de portefeuille afin de discuter de cette annonce aura lieu le 27 février à 10 h 45, heure de l'Est, par téléphone au 1 800 704-5375. Veuillez vous joindre à la conférence téléphonique à 10 h 40. Les représentants des médias peuvent participer à la conférence téléphonique en mode écoute seulement.
Il est également possible de suivre la diffusion en direct de la conférence téléphonique sur le Web à https://cc.callinfo.com/r/1ndl49nyyscn6.
Vous devrez vous inscrire pour pouvoir accéder au diaporama de la présentation et à la diffusion audio en direct de la conférence téléphonique.
Les commentaires de la direction pourront être consultés sur les sites Web de Fiera, de Natcan et de la Banque Nationale peu après la conférence téléphonique.
Rediffusion de la conférence téléphonique
Il sera possible d'écouter l'enregistrement de la conférence téléphonique jusqu'au 28 mars 2012 en téléphonant au 416 626-4100 et en composant le code d'accès 21581009.
À propos de Fiera
Fiera est un important gestionnaire de portefeuille indépendant inscrit en Bourse. La société est l'une des rares firmes de placements au Canada ayant toute la gamme de produits et de services et offrant à ses clients une feuille de route éprouvée de premier niveau en gestion d'actions et de titres à revenu fixe, ainsi qu'une expertise poussée en répartition d'actifs et en stratégies alternatives de placement. Pour de plus amples renseignements, visitez www.fierasceptre.ca
Des renseignements supplémentaires sur la Société, y compris la notice annuelle sur celle-ci, sont disponibles sur SEDAR au www.sedar.com.
À propos de Natcan
Natcan est une filiale de la Banque Nationale du Canada qui offre des services de gestion d'actifs à des caisses de retraite, à des fonds communs de placement, à des sociétés d'assurance, à des fonds négociés en Bourse, à des fondations et à d'autres clients institutionnels. Comptant 25 milliards de dollars en actifs sous gestion et plus de 45 professionnels du placement dans ses bureaux de Montréal et de Toronto, Natcan offre une gamme complète et diversifiée de produits d'investissement couvrant l'ensemble des marchés financiers mondiaux et une multitude de styles de gestion. L'analyse fondamentale figure au cœur de son approche qui est caractérisée par un contrôle étroit du risque et une discipline accrue. Cette approche est appliquée avec force et conviction par tous ses professionnels en placement. Pour de plus amples renseignements, visitez www.natcan.com.
À propos de la Banque Nationale
La Banque Nationale est un groupe intégré qui fournit des services financiers complets à sa clientèle de particuliers, de PME et de grandes entreprises dans son marché principal, ainsi que des services spécialisés à ses autres clients dans le monde. La Banque Nationale offre toute la gamme des services bancaires, y compris ceux destinés aux particuliers et aux grandes sociétés, et tous les services d'une banque d'investissement. Elle est active sur les marchés internationaux des capitaux et, par l'entremise de ses filiales, en courtage des valeurs mobilières, en assurance, en gestion de patrimoine ainsi qu'en gestion de fonds communs de placement et de régime de retraite. La Banque Nationale est une entreprise dont l'actif s'élève à plus de 156 milliards de dollars canadiens au 31 octobre 2011 selon les PCGR du Canada et qui, avec ses filiales, emploie plus de 19 000 personnes. Les titres de la Banque sont cotés à la Bourse de Toronto (TSX : NA). Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web de la Banque à www.bnc.ca. Pour accéder au portail d'éducation financière de la Banque Nationale, visitez le www.jecomprends.ca.
Mise en garde relative aux énoncés prospectifs
Les communications publiques de Fiera comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux ou écrits. Des énoncés de cette nature figurent dans le présent communiqué et peuvent être inclus dans d'autres documents qui sont déposés auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières ou dans d'autres communications. Les énoncés prospectifs peuvent comprendre des observations concernant les objectifs de Fiera, les stratégies qu'elle emploie pour les atteindre, les résultats financiers prévisionnels (y compris ceux relevant de la gestion du risque) et les perspectives quant aux activités de Fiera et aux économies canadiennes, américaines et mondiales. On reconnaît ces énoncés prospectifs habituellement à l'emploi de termes ou d'expressions comme « croire », « prévoir », « projeter », « s'attendre à », « estimer », « pourrait augmenter », « pourrait fluctuer », « prédire », « potentiel », « poursuivre », « viser », « avoir l'intention de » ou la forme négative de ces termes ou expressions ou d'autres termes et expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel.
De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses et incertitudes et de nombreux risques inhérents, généraux et précis, ainsi que le risque que les prévisions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. Fiera conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les événements ou les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et des intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs, en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et la situation financière au Canada et dans le monde, les fluctuations des taux d'intérêt et des devises, les liquidités, une volatilité importante et les interruptions des marchés, le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers Fiera et les membres du même groupe qu'elle, l'incidence de modifications apportées à la politique monétaire, l'évolution des lois et des règlements au Canada et ailleurs, y compris des modifications apportées aux lois fiscales, les risques opérationnels et le risque de réputation, le risque que les modèles de gestion du risque de Fiera ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que Fiera reçoit, la capacité de Fiera à réaliser l'acquisition de Natcan et à intégrer l'entreprise de Natcan de même qu'à mettre en œuvre ses autres stratégies de croissance, les modifications des conventions et des méthodes comptables dont Fiera se sert pour présenter sa situation financière et ses résultats d'exploitation, notamment les incertitudes entourant les hypothèses et les estimations comptables critiques, l'incidence de l'application de modifications comptables futures, la capacité de Fiera de recruter et de garder en fonction ses dirigeants clés, les changements technologiques, la fraude commise par des personnes à l'interne ou à l'externe, le regroupement au sein du secteur canadien de la gestion de portefeuille, la concurrence, tant celle de nouveaux concurrents que de concurrents établis, les instances judiciaires et réglementaires, les cas de force majeure comme les tremblements de terre et les ouragans, l'incidence possible de conflits internationaux et d'autres événements, notamment des actes terroristes et la guerre au terrorisme, les incidences de maladies ou d'épidémies sur les économies locales, nationales ou internationales, les perturbations des infrastructures publiques, notamment les transports, les communications, l'énergie et l'eau, ainsi que la mesure dans laquelle Fiera prévoit les risques inhérents aux facteurs qui précèdent et réussit à les gérer.
Ces facteurs ainsi que d'autres facteurs peuvent faire en sorte que le rendement réel de Fiera diffère sensiblement de celui que laissent entrevoir les énoncés prospectifs. Pour de plus amples renseignements, se reporter à l'analyse présentée à la première page de la notice annuelle de Fiera datée du 15 décembre 2011 pour l'exercice terminé le 30 septembre 2011.
À l'occasion, la Banque fait des déclarations prospectives écrites et verbales, notamment celles contenues dans les sections Principales tendances économiques et Perspectives pour la Banque Nationale du Rapport annuel 2011, ainsi que dans d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens et dans d'autres communications, et ce, aux fins de décrire le contexte économique dans lequel la Banque évoluera au cours de l'exercice 2012 et les objectifs qu'elle souhaite atteindre au cours de cette période. Ces déclarations prospectives sont faites conformément aux dispositions d'exonération des législations canadienne et américaine en valeurs mobilières. Elles comprennent, entre autres, des déclarations à l'égard de l'économie - notamment canadienne et américaine -, de l'évolution des marchés, des observations concernant les objectifs de la Banque et ses stratégies pour les atteindre, le rendement financier prévu de la Banque et certains risques auxquels la Banque est confrontée. Ces déclarations prospectives sont habituellement marquées par l'usage de verbes au futur et au conditionnel ou par l'emploi d'expressions comme « prévoir », « croire », « estimer », « projeter », « s'attendre à », « avoir l'intention de » et d'autres termes ou expressions similaires.
En raison de leur nature même, ces déclarations prospectives supposent l'élaboration d'hypothèses, et elles comportent donc nécessairement des risques et des incertitudes d'ordre général et spécifique. Les hypothèses qui ont trait à la performance des économies du Canada et des États-Unis en 2012 et à leurs effets sur les activités de la Banque figurent parmi les principaux facteurs pris en considération au moment de déterminer les priorités et les objectifs stratégiques et de fixer les objectifs financiers, notamment en ce qui a trait à la provision pour créances irrécouvrables. Au moment d'établir les prévisions concernant la croissance économique en général et dans le secteur des services financiers en particulier, la Banque s'appuie surtout sur les données économiques historiques fournies par les gouvernements du Canada et des États-Unis et leurs organismes. Les lois fiscales en vigueur dans les pays où la Banque est présente, principalement le Canada et les États-Unis, sont des facteurs importants pris en compte dans l'établissement du taux d'imposition effectif.
Il est fort possible que les projections expresses ou implicites contenues dans ces déclarations prospectives ne se réalisent pas ou se révèlent inexactes. La Banque recommande aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que divers facteurs, dont plusieurs sont indépendants de la volonté de la Banque, pourraient faire en sorte que les résultats, les conditions, les mesures ou les événements futurs varient sensiblement des objectifs, attentes, estimations ou intentions figurant dans les présentes déclarations prospectives. Ces facteurs incluent notamment la gestion des risques de crédit et de marché et du risque de liquidité; la conjoncture économique générale et les conditions du marché financier au Canada, aux États-Unis et dans certains autres pays où la Banque exerce ses activités, y compris l'incidence de la crise de l'endettement qui touche certains pays d'Europe; la révision à la baisse de la cote de la dette souveraine à long terme des États-Unis attribuée par Standard & Poor's et la révision à la baisse de la cote de la dette souveraine de certains pays d'Europe; l'incidence des fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres monnaies, notamment le dollar américain; l'incidence des modifications apportées aux politiques monétaires, notamment les politiques relatives aux taux d'intérêt de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine; les effets de la concurrence dans les marchés où la Banque fait des affaires; l'incidence des modifications apportées aux lois et règlements qui régissent les services financiers (notamment les services bancaires, les assurances et les valeurs mobilières) et leur exécution; les procédures judiciaires, enquêtes ou réclamations de nature réglementaire, recours collectifs ou autres recours juridiques de natures variées; la situation entourant les billets restructurés des conduits de véhicules d'actifs cadres (VAC), notamment la valeur de réalisation des actifs sous-jacents; la capacité de la Banque d'obtenir des informations exactes et complètes de ses clients ou contreparties, ou en leur nom; la capacité de la Banque d'aligner avec succès sa structure organisationnelle, ses ressources et ses processus, ainsi que sa capacité de mener à terme des acquisitions stratégiques et de les intégrer avec succès; les modifications apportées aux conventions et méthodes comptables que la Banque utilise aux fins de la présentation de sa situation financière, y compris les incertitudes liées aux hypothèses et aux principales estimations comptables; l'aptitude de la Banque à recruter et retenir des dirigeants clés; les risques opérationnels, y compris ceux qui sont reliés à la dépendance de la Banque à l'égard de tiers en ce qui a trait à l'accès à l'infrastructure nécessaire aux activités de la Banque, ainsi que d'autres facteurs susceptibles d'influer sur les résultats futurs, notamment les modifications apportées aux politiques commerciales; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services au moment opportun; les modifications apportées aux estimations concernant les provisions; les modifications apportées à la législation fiscale; les changements technologiques; les changements imprévus dans les dépenses et les habitudes d'épargne des consommateurs; les catastrophes naturelles; l'incidence éventuelle sur les activités d'urgences en matière de santé publique, de conflits, d'autres événements internationaux et faits nouveaux, y compris ceux qui sont liés à la lutte au terrorisme, et la mesure dans laquelle la Banque prévoit les risques découlant de ces faits et de sa capacité à les gérer efficacement. Une part importante des activités de la Banque consiste à faire des prêts ou à attribuer des ressources sous d'autres formes à des entreprises, des industries ou des pays. Des événements imprévus touchant ces emprunteurs, industries ou pays pourraient avoir une forte incidence défavorable sur les résultats financiers, les activités, la situation financière ou la liquidité de la Banque.
La liste des facteurs de risques susmentionnés n'est pas exhaustive. Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs sont fournis aux sections Gestion des risques et Facteurs pouvant affecter les résultats futurs contenues au Rapport annuel 2011. Les investisseurs et autres personnes qui se fondent sur les déclarations prospectives de la Banque doivent considérer soigneusement les facteurs susmentionnés ainsi que les incertitudes et les risques qu'ils comportent. La Banque met aussi en garde le lecteur contre une confiance indue dans ces déclarations prospectives. À moins que la loi ne l'exige, la Banque ne prévoit pas mettre à jour quelque déclaration prospective verbale ou écrite que ce soit, qui peut être faite de temps à autre pour ses besoins.
L'information prospective contenue dans le présent document est destinée à l'interprétation des renseignements contenus dans ce document et pourrait ne pas convenir à d'autres fins.
(les numéros de téléphone ci-après sont réservés aux journalistes, aux autres représentants des médias et aux actionnaires) :
Pour Fiera Sceptre :
Roch Landriault
Le Cabinet de relations publiques NATIONAL
Tél. : 514-843-2345
Pour la Banque Nationale du Canada
Claude Breton
Directeur principal, Affaires publiques
Banque Nationale du Canada
Tél. : 514 394-8644
Hélène Baril
Directrice principale, Relations investisseurs
Banque Nationale du Canada
Tél. : 514 394-0296
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