Fin à la couverture publique du programme de procréation assistée - Une transition bâclée, révèle la CAQ
QUÉBEC, le 18 nov. 2015 /CNW Telbec/ - À la suite de l'adoption de la loi 20 mettant fin à la gratuité du programme de procréation assistée, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et député de Lévis, François Paradis, a indiqué que les témoignages de parents en détresse sont nombreux.
Au Salon bleu, mercredi, François Paradis a demandé au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, s'il comptait bien respecter les dispositions prévues à l'application de la loi 20, soit d'accorder un délai de 6 mois aux personnes qui avaient déjà commencé à bénéficier de traitements de fécondation in vitro. Les cris du cœur entendus ces derniers jours laissent croire tout le contraire, alors qu'un climat de confusion totale s'est installé dans le réseau de la santé.
« Depuis l'adoption de la loi 20 la semaine dernière, c'est le drame pour de très nombreux parents qui souhaitent fonder une famille. J'ai reçu des dizaines de courriels et d'appels de parents en détresse qui se font dire par les cliniques médicales de procréation que le délai de 6 mois ne s'applique pas à eux, qu'ils devront payer tous les traitements et tous les médicaments. Ce sont de véritables drames humains. Malgré le début de démarches médicales, on leur dit qu'ils ont acheté leurs médicaments une journée trop tard pour être remboursés », a vivement déploré François Paradis lors de la période des questions.
Or, la facture que le gouvernement impose du jour au lendemain à ceux qui souhaitent fonder une famille est salée et peut varier de 4 000 $ à 10 000 $ selon les médicaments prescrits. « Les parents sont abandonnés par le système et tombent dans une faille administrative et légale. Dorénavant, c'est un coupon de caisse qui va décider de l'avenir de leur projet parental. Est-ce que le ministre de la Santé est conscient des problèmes et va-t-il intervenir dès maintenant pour rassurer les familles? » a exigé François Paradis.
Le député de Lévis a poursuivi en indiquant que la transition orchestrée par le gouvernement libéral à la suite de l'adoption du projet de loi 20 est une opération ratée sur toute la ligne. Une ligne info-citoyen a été instaurée afin de rassurer les parents, mais l'effet contraire s'est produit.
« Les Québécois sont invités à téléphoner à une ligne info-citoyen du gouvernement où les fonctionnaires ne savent même pas ce qu'est la loi 20. Ils sont ensuite redirigés vers une boîte vocale au ministère de la Santé et on ne retourne pas leurs appels. C'est simple : le ministre a mal planifié la transition, les cliniques et les parents sont mal informés », a déclaré François Paradis.
«Les drames humains sont beaucoup trop nombreux. Le ministre soit s'engager à traiter individuellement tous les cas complexes qui tombent dans la faille du système », a conclu le critique caquiste.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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