Fin de contrat pour Nicolas Girard - Qu'est-ce que les libéraux ont à reprocher à sa saine gestion?
QUÉBEC, le 18 août 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Vachon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports, Martine Ouellet, et le député de Verchères et porte-parole en matière d'éthique et d'intégrité, Stéphane Bergeron, dénoncent la fin de contrat injustifiée du président-directeur général de l'Agence métropolitaine de transport (AMT), Nicolas Girard.
« C'est M. Girard qui a redressé l'AMT à la suite du fiasco du train de l'Est, survenu au cours du passage à la tête de l'AMT de l'ancien directeur général du Parti libéral, Joël Gauthier. Grâce au travail de M. Girard, Joël Gauthier est actuellement sous enquête de l'UPAC, ce qui a valu à M. Girard des félicitations du ministre des Transports, Robert Poëti. M. Girard a fait le ménage et a démontré ses qualités de gestionnaire à de nombreuses reprises. Le gouvernement libéral n'a aucune raison valable à donner aux Québécois pour motiver cette fin de contrat. Est-ce que Philippe Couillard met sa menace de "je ne laisserai pas un pouce aux souverainistes" à exécution, avec une politique d'intolérance non écrite? », se questionne Martine Ouellet.
Il est important de souligner les qualités de gestionnaire de Nicolas Girard. En 2014, le taux global de ponctualité des trains de l'AMT était de 96,6 %, le meilleur des réseaux de trains de banlieue en Amérique du Nord, devant les opérateurs de Chicago, de Boston, de New York et de Toronto. Sous la gouverne de M. Girard, l'AMT a réduit son effectif de 10 %, tout en augmentant son offre de services de 20 %. L'AMT a également remporté, en 2015, deux Prix de leadership des entreprises décernés lors du congrès annuel de l'Association canadienne du transport urbain.
« Que reproche-t-on à Nicolas Girard, au juste? Certainement pas d'avoir fait le ménage et redressé les finances de l'organisme! Où est le problème, dans ce cas, sinon le fait que Nicolas Girard s'est rendu coupable d'une faute plus grave encore, aux yeux des libéraux, que la corruption ou l'incompétence : être souverainiste! Décidément, la chasse aux sorcières du premier ministre envers les souverainistes est bel et bien lancée. Dans le cas de l'AMT, l'obsession de Philippe Couillard coûtera cher aux Québécoises et aux Québécois; nous perdons un gestionnaire hors pair, et la planification du transport collectif dans la métropole risque fort de souffrir de nouveau des travers auxquels nous a habitués la gestion libérale », a conclu Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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