Fin de la collaboration de Lise Payette - Le Devoir rétablit les faits
MONTRÉAL, le 31 août 2016 /CNW Telbec/ - Le Devoir tient à rétablir les faits à la suite de la publication de l'ouvrage Le sens du Devoir par Lise Payette et des entrevues données par celle-ci.
Le Devoir a mis fin à la collaboration de Mme Payette pour des raisons précises qui lui ont été expliquées lors d'une conversation téléphonique à laquelle prenaient part le directeur du Devoir, Brian Myles, et sa rédactrice en chef, Luce Julien, le 29 avril 2016.
Contrairement à ce que Mme Payette affirme aujourd'hui dans les médias, Le Devoir lui a offert la possibilité d'écrire une chronique d'adieux à ses lecteurs. Elle a catégoriquement décliné cette invitation.
Contrairement à ce que laisse entendre Mme Payette dans son ouvrage, M. Myles ne l'a pas traitée de façon cavalière, et il nie catégoriquement les paroles qui lui sont attribuées dans l'ouvrage. M. Myles a d'ailleurs défendu bec et ongles la liberté d'opinion de Mme Payette lors de l'affaire Jutra, en rappelant son importante contribution pour le Québec.
Contrairement à ce qu'affirme Mme Payette, le directeur du Devoir, Brian Myles, ne lui a jamais mentionné qu'il n'aimait pas sa façon d'écrire. M. Myles et Mme Julien ont cependant souligné l'importance, pour un chroniqueur, d'étayer ses propos avec rigueur et précision factuelle. La chronique que Le Devoir a refusé de publier, portant sur le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, n'obéissait pas à ces normes de rigueur et d'excellence fixées par la direction du Devoir.
Cette conversation a fait ressortir, entre la direction du Devoir et Mme Payette, des visions irréconciliables sur les critères de rigueur associés à la publication de chroniques. C'est pourquoi Le Devoir a décidé de mettre fin à la chronique de Mme Payette de façon définitive. Mme Payette n'était pas une employée du Devoir, et elle n'était liée par aucun contrat. Son statut était celui d'une collaboratrice.
Le Devoir a fait tout en son pouvoir dans cette histoire pour préserver la dignité et la réputation de Mme Payette, en ne portant pas sur la place publique les raisons ayant mené à la fin de sa collaboration.
Les faits sont tenaces, et ils ne supportent pas la version fournie par Mme Payette.
SOURCE Le Devoir
Demandes d'entrevue : Antonine Salina, 514 985-3471
Partager cet article