Fin de la session parlementaire : un gouvernement Charest incapable de bien gouverner le Québec
WENTWORTH-NORD, QC, le 15 juin 2012 /CNW Telbec/ - Réunie en congrès de formation pour la fin de semaine, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a dressé un bilan désastreux de la session parlementaire qui s'achève aujourd'hui à Québec pour le gouvernement de Jean Charest. Les troupes libérales ont démontré de manière très claire qu'elles n'étaient pas aptes à diriger un gouvernement et qu'elles n'avaient pas à cœur de défendre les fondements démocratiques de notre société. « Nous avons eu affaire cette session à un premier ministre qui préférait défendre ses petits intérêts plutôt que de voir à la grandeur et au bien-être de la société québécoise. Un gouvernement plus intéressé au financement qu'il retirait de ses déjeuners partisans qu'à la saine gestion du bien public. Ce que les Québécois se souviendront de Jean Charest, c'est un homme qui a fait de la petite politique sur la plus grave crise étudiante de l'histoire du Québec », juge Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
En effet, le refus constant du gouvernement de négocier de bonne foi avec les représentants étudiants sur la hausse des frais de scolarité a prouvé sans l'ombre d'un doute qu'il n'avait aucunement l'intention de régler la crise qui sévissait et qui sévit toujours. Pire, même lorsque les étudiants ont apporté des solutions qui respectaient les paramètres imposés par le gouvernement, il a refusé de les considérer et a quitté abruptement la table de négociation. « On a vu tout le mépris que ce gouvernement avait pour la jeunesse lors de ces négociations. À ce jour, il est on ne peut plus évident qu'aucune des solutions apportées par les étudiants n'aurait été acceptée par Jean Charest et son gouvernement. Ils n'avaient qu'une idée en tête, écraser la jeunesse et la classe moyenne. Ils auront échoué sur toute la ligne », tranche la présidente de la FEUQ.
L'adoption forcée de la loi 78 est un autre bon exemple qui confirme que ce gouvernement voulait à tout prix écraser le mouvement étudiant en imposant des restrictions qui vont à l'encontre des chartes québécoise et canadienne des droits et libertés. Cette loi est d'ailleurs présentement contestée devant les tribunaux par les étudiants et d'autres organisations de la société civile. Cette loi abjecte, défendue bec et ongle par ce gouvernement, attaquait directement le droit d'association, de manifestation et d'expression non seulement des étudiants, mais de tous groupes d'individus qui désireraient s'associer pour s'opposer au politique du gouvernement. « C'est une loi matraque qui nie la représentativité même des associations étudiantes en attaquant les principes de bases de la démocratie au Québec. Encore une fois, Jean Charest, ironiquement ministre de la Jeunesse, a voulu museler cette voix de la jeunesse. Encore une fois, la jeunesse va faire entendre raison à ce ministre », a conclu Mme Desjardins.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 609-3380 [email protected] Twitter : @matleblanc77
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