OTTAWA, le 20 janv. 2012 /CNW/ - Une ordonnance de la Commission des relations de travail de l'Ontario mettra fin au lock-out imposé par l'employeur aux dix agents de sécurité du palais de justice d'Ottawa.
Les agents de sécurité, qui sont employés par Inkas Security Services, ont adhéré au Syndicat des Métallos afin de retrouver les conditions d'emploi auxquelles ils avaient droit avant qu'Inkas remplace la précédente entreprise fournissant des services de sécurité au palais de justice. Ils sont en lock-out depuis le 3 octobre 2011. Lorsque les négociations au sujet d'une première convention collective ont été rompues, l'employeur a offert une augmentation du taux horaire de 25 cents à la condition que les travailleurs renoncent à leur droit d'être représentés par un syndicat.
Les agents de sécurité reçoivent un salaire peu élevé, et Inkas ne leur propose aucun régime de retraite ni avantages sociaux. Le Syndicat tente de leur faire retrouver le régime d'avantages sociaux et de retraite dont ils bénéficiaient avec leur employeur précédent.
Par suite des mesures prises par l'employeur au cours des négociations, la Commission a ordonné que la conclusion d'une première convention collective fasse l'objet d'un arbitrage exécutoire.
« La Commission a pris la bonne décision », a déclaré David Lipton, permanent syndical du Syndicat des Métallos. « Les employés ont le droit de se joindre à un syndicat et d'entamer des négociations collectives afin d'améliorer leurs conditions de travail. Dans le cas qui nous occupe, ils essaient seulement de retrouver les modestes avantages qu'ils avaient avant l'arrivée d'Inkas avec son offre à la baisse. »
David Lipton, 613-859-8403, [email protected]
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