Financement des organismes communautaires et austérité libérale - Ce sont encore les plus vulnérables qui écopent, dénonce Jean-François Lisée
QUÉBEC, le 24 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Le député de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean-François Lisée, a dénoncé, lors d'un point de presse, ce matin, les effets désastreux de l'austérité libérale pour les personnes vulnérables qui bénéficient du soutien d'organismes communautaires. À cette occasion, le député était accompagné de représentants de la Table régionale des organismes communautaires (TROC) Centre-du-Québec/Mauricie et de la TROC-Montérégie.
« Les témoignages concrets quant à l'impact de l'austérité libérale sur les services rendus aux citoyens les plus démunis affluent. Dans une banque alimentaire qui dessert les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, ce sont 2700 demandes supplémentaires d'aide qui ont été reçues cette année, portant le total à 18 700. Pourtant, l'organisme a été forcé de se départir des services d'un employé à temps plein, faute de moyens. Aujourd'hui, je joins ma voix à celle des organismes communautaires de la région qui demandent au gouvernement de prendre la mesure des conséquences de ses décisions et de donner les moyens à ceux qui sont sur le terrain de soutenir les personnes dans le besoin », a déclaré M. Lisée.
« Dans la région, on constate une augmentation des demandes en maintien à domicile et pour les services de sécurité alimentaire, et, dans tous les cas, les organismes communautaires ne fournissent pas, vu la demande. Un autre exemple : à Bécancour, l'un des deux postes de travailleur de rue a dû être supprimé et un organisme a dû cesser d'offrir de l'aide aux devoirs à quelque 100 jeunes dans le besoin », a ajouté le porte-parole.
« La situation n'est pas plus rose en Montérégie, où les organismes, pour pouvoir joindre les deux bouts, se retrouvent dans l'obligation de tarifer des activités ou encore le service de dépannage alimentaire, qui étaient auparavant gratuits. D'autres exemples : la fermeture de maisons de jeunes les fins de semaine et la diminution du soutien communautaire pour des appartements supervisés dédiés aux jeunes de 16 à 23 ans. Le gouvernement doit réaliser que ce sont ceux qui aident les plus vulnérables qui tirent la sonnette d'alarme aujourd'hui parce qu'ils n'arrivent plus à soutenir tous ceux qui en ont besoin. Comme ils collaborent avec différents ministères, les organismes voient arriver les coupes de tous les côtés. De plus, la ministre Charlebois refuse toujours de rehausser leur financement PSOC, malgré qu'elle et son gouvernement aient voté en faveur d'une motion le demandant. C'est assez, nous demandons au gouvernement d'agir dès maintenant pour soutenir ceux qui aident les victimes directes du régime d'austérité libéral », a conclu Jean‑François Lisée.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article