MONTRÉAL, le 5 févr. /CNW Telbec/ - À la suite de la décision de la Société de transport de Montréal (STM) d'augmenter les tarifs à la station de métro Longueuil, le chef de la 2e opposition et conseiller de Jeanne-Mance,
Richard Bergeron
, souhaite que Gilles Vaillancourt et Caroline St-Hilaire prennent leurs responsabilités et paient leur juste part à la STM. "Dans mon discours sur le budget, le 25 janvier dernier, j'ai dit que "l'homme fort de Montréal est aujourd'hui Gilles Vaillancourt, maire de Laval". Gérald Tremblay me donne aujourd'hui raison en pliant devant son homologue. De plus, le maire Vaillancourt continue ses menaces et ne veut pas rembourser ses dus. Les bons comptes font les bons amis. Il faut qu'il rembourse le 3,2 millions $ que Laval doit à la STM", a dénoncé
Richard Bergeron
.
Pour sa part,
Alex Norris
, conseiller de Mile End est estomaqué de voir le maire Tremblay plier devant ses collègues. "Les montréalais ont payé le réseau initial du métro seuls, ils ont payé la construction du métro de Laval en tant que contribuables québécois, ils paient une part très importante des frais d'opération du métro dans son ensemble et ce sont eux qui subissent les conséquences de la saturation du métro sur la ligne orange. À chaque matin sur le Plateau, nos citoyens se butent devant des métros pleins à craquer alors que eux paient leur part!"
La solution : 50% moins de métros annuellement à Laval et Longueuil tant
qu'ils ne paient pas leur juste part
Projet Montréal demande au maire Tremblay et à la STM de réduire le nombre de rames de métro qui se rendent à Laval et à Longueuil de 50% par année tant que Gilles Vaillancourt et Caroline St-Hilaire ne paieront pas leur juste part pour le réseau du métro. "C'est fini les folies, les menaces et l'à-plat-ventrisme du maire de Montréal. Quand un citoyen montréalais ne paie pas ses taxes à la Ville, il est immédiatement sanctionné. La STM se doit d'agir de même et de réduire le service en banlieue", a conclu
Alex Norris
.
Renseignements: Militza Jean, attachée de politique du 2e parti de l'opposition, (514) 878-6320
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