Fonds d'appui au rayonnement des régions - La centralisation libérale n'a pas de limites
QUÉBEC, le 26 janv. 2017 /CNW Telbec/ - Sylvain Gaudreault, député de Jonquière et porte-parole du Parti Québécois en matière de développement des régions et de décentralisation, est insatisfait du Fonds d'appui au rayonnement des régions (FARR) annoncé par le gouvernement libéral; en plus d'être géré à Québec, ce fonds ne sera pas suffisant pour pallier le manque à gagner causé par les nombreuses compressions que subissent les régions.
« Les libéraux ne se sont pas contentés de fermer plusieurs bureaux régionaux des ministères, ce qui, déjà, a eu un impact économique important; ils ont poussé l'insulte jusqu'à abolir les conférences régionales des élus et le Fonds de développement régional. Aujourd'hui, le gouvernement se rend compte de son erreur; il met donc en place un autre fonds régional, mais celui-ci est géré à partir de Québec! Il s'avère par ailleurs moins avantageux : les sommes annoncées sont moindres que celles dont bénéficiaient les régions auparavant », a d'emblée déclaré le porte‑parole.
Sylvain Gaudreault insiste : il ne faut pas oublier à quel point l'austérité libérale a fait mal, particulièrement hors des grands centres urbains. « Ce que le gouvernement propose aux régions, c'est d'attendre 6 ans pour que les budgets dédiés à leur développement économique atteignent de nouveau les niveaux d'il y a quelques années, soit 180 M$, et encore plus longtemps pour combler l'écart de financement causé par les coupes imposées au milieu municipal lors de la signature du pacte fiscal, soit une somme de 300 M$. C'est insensé », a‑t‑il poursuivi.
« Le gouvernement propose que le FARR soit administré par le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, alors que les MRC en réclament la gestion depuis des mois. Cette façon de faire est totalement incompatible avec le principe de décentralisation des milieux régionaux et locaux. Les libéraux s'entêtent, malgré que les régions aient démontré depuis longtemps leur savoir-faire en matière de gestion des fonds régionaux. Elles n'ont certainement pas besoin de revenir à un modèle où l'État contrôle leurs moindres gestes! », a renchéri le député.
« Les maires seront aussi étonnés de constater les contradictions dans le discours du ministre. D'un côté, il dit que les instances locales doivent prendre des décisions; de l'autre, il abolit les ressources et les outils régionaux. C'est ça, le gouvernement libéral. C'est l'incohérence. Et, en bout de ligne, ce sont les régions du Québec qui se retrouvent perdantes », a déploré le porte‑parole.
« Contrairement au gouvernement actuel, au Parti Québécois, nous faisons confiance aux régions. Dès 2018, avec nous, elles retrouveront les moyens de leurs ambitions », a conclu Sylvain Gaudreault.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
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Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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