Formation de la relève infirmière - L'OIIQ invite le ministre de la Santé à garder le cap sur le rehaussement de la norme d'entrée à la profession
MONTRÉAL, le 29 oct. 2012 /CNW Telbec/ - L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) est heureux de constater que le ministre de la Santé et des Services sociaux reconnait que l'amélioration du système de santé passe par une première ligne de soins de santé forte et accessible et que les infirmières et infirmiers du Québec font partie intégrante des solutions. Il s'est engagé à renforcer la profession infirmière. « La mise en place d'un comité interministériel-partenaires dont l'objectif sera de trouver une voie de passage pour atteindre la cible du rehaussement de la formation infirmière au niveau du DEC-BAC d'ici juin 2013 est bien reçue dans la mesure où tous travailleront à atteindre l'objectif d'une nouvelle norme d'entrée dans la profession », a déclaré la présidente sortante de l'OIIQ, Gyslaine Desrosiers. Elle ajoute « il y a urgence d'agir pour une implantation dans les meilleurs délais. »
Le ministre Hébert répondait ainsi à l'interpellation de l'Assemblée générale annuelle (AGA) 2012 de l'OIIQ, au cours de laquelle les quelque 930 délégués présents ont adopté une résolution demandant au gouvernement du Québec de faire du rehaussement de la norme d'entrée dans la profession infirmière une priorité gouvernementale.
Cette résolution demandait au nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux qu'il assure la progression du dossier du rehaussement de la norme d'entrée dans la profession infirmière en :
- s'engageant fermement à faire de ce dossier une priorité gouvernementale avant la fin de l'année 2012 ;
- adoptant le DEC-BAC ou le baccalauréat en sciences infirmières comme nouvelle norme d'entrée dans la profession à compter des inscriptions dans les programmes de formation de 2014 ;
- prenant en considération des mesures de transition et la préservation des acquis des infirmières en poste actuellement.
Pour la présidente sortante de l'OIIQ, Gyslaine Desrosiers, « il ne fait aucun doute que le Québec est devant un choix décisif s'il veut un jour parvenir à organiser les soins efficacement et compter sur un système de santé performant. Nous avons les mêmes défis, les mêmes patients et les mêmes problèmes de santé que les autres provinces canadiennes. Actuellement, la formation infirmière québécoise donnant accès à la profession souffre d'un déficit de plus de deux ans, soit l'équivalent de 2 500 heures. La relève infirmière doit avoir la même formation qu'ailleurs au pays et les employeurs le reconnaissent et le réclament ».
Rappel des faits
L'adoption de la résolution d'aujourd'hui s'inscrit dans la démarche de l'OIIQ, qui a obtenu plus de 80 appuis d'organisations des secteurs de la santé et de l'éducation pour le rehaussement de la norme d'entrée dans la profession infirmière. L'OIIQ a également tenu de nombreuses rencontres avec des élus de tous les partis politiques. De plus, l'OIIQ a déposé un mémoire le 12 juin 2012 à l'Office des professions du Québec demandant le changement réglementaire requis.
À propos de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
L'OIIQ est un ordre professionnel régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. Au 31 mars 2012, il comptait 72 169 membres et quelque 15 000 étudiants immatriculés. Sa principale mission est d'assurer la protection du public par la surveillance de l'exercice de la profession infirmière. L'OIIQ a également pour mandats de promouvoir une pratique infirmière de qualité et de contribuer au maintien des compétences des infirmières.
SOURCE : ORDRE DES INFIRMIERES ET INFIRMIERS DU QUEBEC
Véronique Désilets
Relations médias
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
514 895-1987
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