Formation professionnelle - « Nous ne sommes plus à l'heure des projets pilotes! » - Louise Chabot, présidente de la CSQ
MONTRÉAL, le 14 mars 2018 /CNW Telbec/ - « Le ministre Sébastien Proulx ne va pas assez loin avec son annonce de projets pilotes en formation professionnelle. C'est déplorable qu'on parle encore seulement de projets pilotes pour la formation à temps partiel! Il est urgent d'agir rapidement et significativement pour positionner et rendre la formation professionnelle beaucoup plus accessible! »
Telle est la réaction de Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à l'annonce de nouveaux projets d'apprentissage en milieu de travail et de projets pilotes de formation professionnelle à temps partiel.
« Nous ne sommes plus à l'heure des projets pilotes! Nous revendiquons depuis plusieurs années de permettre la fréquentation à temps partiel en formation professionnelle. Nous réclamons également que le régime pédagogique soit modifié en ce sens et que le financement soit ajusté en conséquence », clame la présidente.
Pour la CSQ, les sommes annoncées sont totalement insuffisantes : « En comparaison, le budget de l'éducation s'élève à environ 10 milliards de dollars pour le primaire et le secondaire, et le gouvernement choisit d'investir seulement 2,5 millions de dollars dans la formation professionnelle à temps partiel. Ce sont des miettes! L'annonce d'aujourd'hui est totalement insuffisante, surtout venant d'un gouvernement qui dit vouloir s'occuper de rareté de la main-d'œuvre! »
La formation professionnelle à temps partiel doit être possible pour les jeunes et les adultes qui le souhaitent. Dans certains cas, cela peut être déterminant dans la décision d'effectuer un retour aux études ou pour concilier études-travail-famille. Le temps partiel est possible pour les études secondaires, collégiales et universitaires; rien ne justifie qu'il ne le soit pas pour les études en formation professionnelle.
Enfin, la Centrale souligne qu'il est primordial que les projets d'apprentissage en milieu de travail ne se fassent pas au détriment de la qualité de la formation. Les enseignantes et les enseignants, experts des métiers et de la pédagogie, doivent être les acteurs principaux dans ces projets.
Pour consulter le mémoire de la CSQ déposé dans le cadre des journées de réflexion sur la formation professionnelle, cliquer ici.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 dans le secteur public. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
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SOURCE CSQ
Marie-Eve Imonti, Attachée de presse, CSQ, Cellulaire : 514 917-9641, Courriel : [email protected]
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