Forum Action Climat - Des groupes environnementaux, syndicaux, autochtones, citoyens et étudiants travaillent ensemble pour trouver des solutions communes
QUÉBEC, le 12 avril 2015 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, des groupes syndicaux, environnementaux, citoyens, étudiants et autochtones ont réuni 200 personnes issues de plus de 70 organisations différentes dans le cadre du Forum Action Climat à Québec pour discuter de l'avenir de la lutte contre les changements climatiques et de collaborations autour de cet enjeu.
« Les changements climatiques nous concernent tous, que l'on soit jeune ou vieux, travailleur ou chômeur, militant ou même climato-sceptique. Les changements climatiques sont un défi immense que nous devons relever en travaillant ensemble, de façon stratégique. Seule une alliance large de tous les secteurs de la société aura assez de poids pour obliger nos gouvernements à agir », affirme Joanna Kerr, directrice générale de Greenpeace Canada.
Malgré des préoccupations communes, le mouvement syndical, les groupes environnementaux, les Premières Nations et autres groupes se retrouvent parfois en conflit sur des sujets précis (ex. les pipelines ou l'exploitation forestière). Mais les organisations initiatrices de ce forum souhaitent éviter de se retrouver inutilement en opposition alors qu'il est possible de créer et de renforcer des alliances pour influencer les politiques énergétiques des gouvernements, de manière à ce qu'elles s'inscrivent dans la lutte aux changements climatiques tout en assurant un traitement juste et équitable des travailleurs et des communautés concernées.
« S'il y a une chose que j'aimerais qu'on retienne de ce Forum Action Climat, c'est que la protection de l'environnement va de pair avec l'enjeu des emplois. Des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses œuvrent dans des industries polluantes et font vivre des familles, des communautés et des régions entières. Il est illusoire de penser qu'on pourra créer et même maintenir ces emplois en ne faisant rien pour lutter contre les changements climatiques », explique Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ.
« Les Premières Nations veulent être claires. Elles ne sont pas opposées au développement, mais tiennent aussi à rappeler que celui-ci ne peut se faire sans tenir compte des impacts sur le territoire et notre mode de vie. De plus, le principe du consentement libre et éclairé est un incontournable », assure de son côté Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Cet évènement pancanadien précédait la rencontre des premiers ministres canadiens qui se rencontreront à Québec le 14 avril à l'invitation de Philippe Couillard pour discuter des changements climatiques. Il visait à renforcer le dialogue, favoriser la compréhension mutuelle et la collaboration entre les différentes organisations afin d'accélérer la transition vers une économie faible en carbone et la création d'emplois de qualité. Les élections fédérales, à l'automne 2015, ainsi que la Conférence de Paris sur les changements climatiques, en décembre, constituent des moments forts qui nécessiteront aussi une importante collaboration entre les groupes.
Pour consulter le programme détaillé de l'événement : http://goo.gl/gwsnbc
Groupes initiateurs
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Blue Green Canada, Canadian Labour Congress - Congrès du travail du Canada, Climate Action Network - Réseau Action Climat, Coalition ÉCO - Étudiants et étudiantes contre les oléoducs, CSN, Ecology Action Centre, FTQ, Greenpeace, Sierra Club, SISU Institute.
SOURCE FTQ
Atïm León, FTQ, 514-891-2846, [email protected]; Rania Massoud, Greenpeace Canada, 438-929-7447, [email protected]
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