Frais accessoires - Au tour des aînés de joindre leur voix au Parti Québécois
QUÉBEC, le 14 janv. 2016 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et le député de Richelieu et porte-parole pour les aînés, Sylvain Rochon, ont souligné aujourd'hui la mobilisation sans précédent de huit groupes représentant plus de un demi-million d'aînés pour dénoncer la facturation de frais accessoires aux patients.
« Alors que le Vérificateur général nous apprenait, il y a quelques semaines, que les médecins ont empoché 800 millions de dollars en trop, il est absolument indécent que le gouvernement libéral ne revienne pas sur sa décision et qu'il autorise les médecins à venir piger 50 millions supplémentaires dans les poches des patients. D'ailleurs, le projet de loi 20 a été adopté le 10 novembre 2015, mais la liste des frais accessoires qui pourront être facturés n'a toujours pas été rendue publique. Que négocie en catimini le ministre avec les fédérations médicales? Les Québécois ont le droit d'avoir l'heure juste; le consensus auquel en sont arrivés les huit groupes représentant les personnes âgées démontre clairement que les frais accessoires portent réellement préjudice aux citoyens », a déclaré Diane Lamarre.
Le Parti Québécois dénonce depuis plusieurs mois la manœuvre sournoise qu'a effectuée le ministre Barrette, consistant à amender son projet de loi 20 pour permettre à ses collègues médecins de facturer légalement des surcharges aux patients, notamment aux aînés. Rappelons que les huit groupes qui dénoncent aujourd'hui les frais accessoires s'ajoutent aux quatorze autres qui ont demandé à plusieurs reprises au ministre de la Santé de reculer et de prendre à même l'enveloppe de rémunération des médecins les 50 millions en question.
« Plusieurs aînés se trouvent dans une situation de vulnérabilité ou disposent de peu de moyens. Pour eux, les surcharges pour des soins ou des services constitueront un obstacle de taille à l'accès et les forceront à faire des choix, parfois même au détriment de leur santé. Dans certains cas, l'imposition de frais accessoires peut faire la différence entre recevoir un soin ou ne pas en recevoir. Aujourd'hui, le ministre de la Santé doit entendre leur cri du cœur et renoncer à les faire payer pour enrichir les médecins, qui ont déjà eu plus que leur part du gâteau », a conclu Sylvain Rochon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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