Frais accessoires - La CAQ propose trois solutions pour régler la question
QUÉBEC, le 5 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Puisque le ministre de la Santé refuse toujours la tenue de consultations publiques légitimes et transparentes sur la problématique des frais accessoires, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et député de Lévis, François Paradis, soumet au nom de sa formation politique trois recommandations pour régler une fois pour toutes la question.
« Le statu quo n'est pas possible et nous proposons donc trois solutions responsables et constructives. Premièrement, les patients ne doivent plus payer pour des frais accessoires dans les cabinets et cliniques médicales. Deuxièmement, comme le recommande le Protecteur du Citoyen, il faut inclure les frais accessoires dans la rémunération globale des médecins qui travaillent en clinique lors des prochaines négociations sur le renouvellement de l'entente de la rémunération des médecins. Troisièmement, d'ici cette entente, l'État doit rembourser aux médecins uniquement le prix coutant sans aucun profit de certaines fournitures médicales », a annoncé François Paradis, lundi, en point de presse.
Ces propositions rejoignent celles du Protecteur du Citoyen, déposées vendredi dernier, et celles présentées par le père de l'assurance maladie, Claude Castonguay, dans son rapport sur l'avenir du financement des soins de santé en 2008, a précisé M. Paradis. Ces propositions évitent les risques inhérents liés à la contestation de la loi canadienne en santé tel que soulevé dans l'avis juridique de Me Jean-Pierre Ménard.
Le député de la CAQ a rappelé que le ministre Barrette persiste dans son entêtement de vouloir légaliser certains frais accessoires avec un simple amendement dans son projet de loi 20. L'amendement va lui permettre de décider par règlement, sans aucune consultation publique et derrière des portes closes avec les fédérations de médecins, quels frais peuvent être maintenant exigés aux patients.
« Depuis trois semaines, j'ai demandé au ministre la tenue de consultations publiques pour entendre, en commission parlementaire, des représentants des patients, des juristes, des médecins, des experts en finances publiques. Gaétan Barrette a dit non deux fois plutôt qu'une à la tenue de consultations publiques. Pour les patients, la normalisation de ces frais est trop lourde de conséquences pour être réglée avec un simple amendement et sans aucune consultation », a indiqué M. Paradis, en ajoutant avoir même réclamé au ministère de la Santé par la loi d'accès à l'information l'ensemble des avis juridiques et l'analyse des coûts de sa proposition, ce qui lui a été refusé.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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