Français en milieu de travail - Le Conseil du patronat du Québec satisfait des progrès observés
MONTRÉAL, le 27 nov. 2012 /CNW Telbec/ - Le Conseil du patronat du Québec accueille avec intérêt les résultats des études sur l'évolution de la situation du français comme langue de travail rendues publiques par l'Office québécois de la langue française (OQLF).
« Les données dévoilées aujourd'hui par l'OQLF sur le français en milieu de travail, combinées à celles publiées en juin dernier sur le français dans le commerce et les affaires, dressent somme toute un portrait relativement stable et plutôt encourageant de la francisation dans les entreprises au Québec », a indiqué le président du Conseil du patronat, M. Yves-Thomas Dorval.
Le Conseil du patronat se montre particulièrement ravi de la progression observée quant à l'usage du français comme langue principale de travail chez les allophones au Québec entre 1971 et 2010, en particulier chez ceux qui travaillent dans les entreprises de la grande région de Montréal. Selon l'organisme, ces excellents résultats démontrent que les efforts déployés par les entreprises ont pris en compte les besoins et la volonté de la société québécoise d'accueillir les nouveaux arrivants dans un environnement francophone.
Du point de vue du Conseil du patronat, la légère progression du bilinguisme en milieu de travail peut par ailleurs s'expliquer aisément par plusieurs facteurs circonstanciels liés à la réalité propre à chaque travailleur, notamment la région d'appartenance, le niveau de scolarisation et le secteur d'activité. Par ailleurs, les études rendues publiques par l'OQLF ne permettent pas d'effectuer de comparaisons approfondies de la situation du bilinguisme en milieu de travail par rapport à d'autres pays, tout particulièrement dans les grandes métropoles. Dans un contexte de mondialisation croissante, le bilinguisme s'impose plutôt comme un atout à cultiver pour les travailleurs visant une plus grande mobilité et un accès à des postes plus intéressants à l'échelle internationale, un fait que le contexte historique, social et culturel spécifique au Québec ne devrait pas occulter.
« Les chiffres présentés par l'OQLF nous rappellent qu'un travail constant d'information et de sensibilisation s'avère nécessaire de la part de tous les acteurs de la société québécoise afin de promouvoir et de favoriser l'usage de la langue française dans le milieu des affaires à plus long terme, vu les nombreux avantages que présente la francisation dans les affaires au Québec », de conclure M. Dorval.
Alors que le gouvernement du Québec s'apprête à déposer prochainement un projet de loi visant à instaurer une nouvelle Charte de la langue française, le Conseil rappelle enfin que les questions touchant les marques de commerce ou un éventuel élargissement réglementaire peuvent avoir des impacts réels et importants pour les entreprises. Toute intention de changement à cet égard doit être précédée d'une analyse d'impact fouillée, de consultations appropriées auprès des organisations touchées et de la prise en compte des enjeux qu'elle pourra soulever.
* * *
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
SOURCE : CONSEIL DU PATRONAT DU QUEBEC
Renseignements et entrevues :
Patrick Lemieux
Conseiller - Communications
Cell. : 438 886 9804
Partager cet article