François Legault joue avec de l'argent de Monopoly
MONTRÉAL, le 7 août 2012 /CNW Telbec/ - Alors que le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, dénonce l'état lamentable des finances publiques depuis des années, il fait durant cette campagne des promesses irréalistes sans dire où il prendra l'argent. « François Legault est devenu populiste. Il veut carrément acheter des votes avec de l'argent de Monopoly. Hier, il présentait des chiffres erronés sur le remboursement de la dette, qui prendrait en réalité 400 ans à se matérialiser, et aujourd'hui, il dépense 2,5 milliards de dollars sans dire où il prendra l'argent, en demandant en plus à la population de lui faire confiance aveuglément », a déclaré le candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Rousseau, Nicolas Marceau.
« Il est totalement irresponsable de dépenser 2,5 milliards de dollars en prétendant simplement pouvoir dégager cette somme en faisant du ménage dans l'État. François Legault le sait très bien. Il le répétait quotidiennement lorsqu'il était député du Parti Québécois et porte-parole en matière de finances. Le chef de la CAQ avait l'habitude d'être beaucoup plus rigoureux qu'il ne l'est aujourd'hui », a-t-il ajouté, en mentionnant que l'engagement de donner 1000 dollars par famille relève de la pensée magique.
« En 2007, lorsque le gouvernement libéral proposait de baisser les impôts de 950 millions de dollars, François Legault a été le premier à dire qu'il s'agissait d'un geste irresponsable de Jean Charest parce que le Québec n'avait pas les moyens. Cinq ans plus tard, la situation des finances publiques s'est détériorée : il y a un déficit à résorber et une dette qui a augmenté de 63 milliards de dollars depuis l'arrivée des libéraux au pouvoir », a expliqué Nicolas Marceau, en ajoutant que François Legault est devenu pire que Jean Charest.
« Pour dégager la marge de manœuvre nécessaire pour payer cette mesure de 2,5 milliards de dollars, il faudrait couper 54 000 des 63 000 fonctionnaires du gouvernement du Québec. Abolir les commissions scolaires, les agences de santé et 7000 postes à Hydro-Québec ne suffira pas pour défrayer le coût de cette promesse. François Legault doit dire aux Québécois où il prendra l'argent pour payer cette promesse irréaliste puisqu'il avait déjà affecté l'argent hypothétique de ces compressions pour payer l'augmentation de salaire des médecins et des enseignants. Il promet donc d'utiliser le même argent pour payer deux promesses différentes », a poursuivi Nicolas Marceau.
Le Parti Québécois s'est engagé à abolir la taxe santé le 12 février 2012 et à le faire à coût nul en demandant une contribution additionnelle aux contribuables dont le revenu annuel est supérieur à 130 000 dollars et en diminuant les privilèges fiscaux accordés sur le rendement de certains actifs financiers.
En février, la CAQ a voté contre une motion proposant l'abolition de la taxe santé présentée par le Parti Québécois à l'Assemblée nationale.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
Source : Bureau de presse
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
514 526-0020
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