Gangs de rue et exploitation sexuelle - La CAQ craint un phénomène de traite de personnes et demande des actions rapides
QUÉBEC, le 10 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Alors qu'un important rapport sur l'exploitation sexuelle, reçu en février 2014 par le gouvernement Marois et aujourd'hui tabletté par les libéraux, révèle noir sur blanc que les centres jeunesse sont des terrains fertiles pour le recrutement des jeunes filles par les gangs de rue, la Coalition Avenir Québec craint ni plus ni moins que nous assistions à un phénomène de traite de personnes au Québec. Elle réclame des actions rapides et la divulgation de cet important rapport.
Le critique caquiste en matière de sécurité publique et député de Beauce-Nord, André Spénard, a exigé du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, des mesures immédiates. M. Spénard a été abasourdi d'apprendre mercredi qu'un rapport a été déposé sur le bureau de l'ancienne ministre péquiste Agnès Maltais, sans aucun suivi. Pire : il amasse la poussière sur les étagères de l'actuelle ministre déléguée à la Protection de la jeunesse, a-t-il dénoncé.
« Nous savons que le Plan d'intervention québécois sur les gangs de rue est arrivé à échéance en 2012 et on attend une mise à jour depuis 22 mois. Ce qu'on comprend avec la nomination d'un vérificateur général, c'est que le ministre de la Sécurité publique n'interviendra pas avant minimum un mois. Il nous dit qu'il va attendre 30 jours avant de lire un nouveau rapport qui, on le sait, va dire essentiellement la même chose que celui qu'il a déjà entre les mains. Il y a urgence d'agir! », a déclaré M. Spénard, pressant M. Coiteux de chiffrer les ressources requises pour contrer cette problématique et d'assurer la présence et la disponibilité des corps policiers partout au Québec.
La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine et députée de Montarville, Nathalie Roy, a accusé les deux vieux partis d'avoir baissé la garde devant les gangs de rue et la traite de personnes. « Présentement, le laisser-aller du gouvernement a des impacts directs sur la vie de jeunes filles. Nous n'avons pas le droit, comme société, en 2016, d'attendre plus longtemps », a mentionné Nathalie Roy.
Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection de la jeunesse et député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, a pour sa part réclamé la publication immédiate du rapport produit par le Comité interministériel sur l'exploitation sexuelle. La nomination d'un vérificateur général par la ministre Lucie Charlebois, mardi, qui écrira lui aussi un rapport, lui apparaît complètement dérisoire. « C'est simple : on demande à la ministre de s'occuper de notre jeunesse, et rapidement. Elle doit être sur le terrain et trouver des solutions avec les gens du terrain », a conclu Sébastien Schneeberger.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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