Garantie de prêt pour Muskrat Falls - L'opposition officielle dénonce la disparité avec laquelle le fédéral traite le Québec et Terre-Neuve
QUÉBEC, le 9 nov. 2016 /CNW Telbec/ - Dans une motion du mercredi, l'opposition officielle dénonce la disparité avec laquelle le gouvernement fédéral traite les provinces, en particulier le Québec, lorsqu'on tient compte de l'avantage considérable qu'il a consenti à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, par le biais d'une garantie de prêt qui s'élève maintenant à 9,2 G$ pour son projet hydroélectrique de Muskrat Falls.
Cette garantie de prêt, qui couvre une période de 35 à 40 ans, représentera une économie de près de 1,5 G$ pour le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, soit une somme de 2750 $ par habitant. « Si le gouvernement fédéral garantissait les emprunts d'Hydro-Québec, comme il le fait pour le projet de Muskrat Falls, les taux d'emprunt à long terme de la société d'État seraient diminués, ce qui représenterait une économie de 13,5 G$ sur 30 ans », a commenté le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée.
Par le dépôt de cette motion, l'opposition officielle tente d'obtenir l'appui des députés de l'Assemblée nationale pour réclamer du gouvernement fédéral l'équivalent des bénéfices directs et indirects accordés à Terre-Neuve‑et-Labrador pour ses investissements pétroliers, y compris l'exclusion de ses revenus extracôtiers dans le calcul de sa péréquation.
« Le ministre québécois responsable des Relations canadiennes, Jean-Marc Fournier, demande une entente "gagnant-gagnant" avec le fédéral, pour rétablir l'équité envers le Québec et sans pénaliser Terre-Neuve, dans le dossier de Muskrat Falls. En clair, M. Fournier réclame un avantage financier similaire pour le Québec et nous lui offrons tout notre appui. La motion que nous présentons permet d'incarner concrètement le rétablissement de cette équité », a pour sa part insisté Nicolas Marceau, porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec‑Canada.
Rappelons par ailleurs que le fédéral refuse toujours de nous remettre 463 M$ pour la crise du verglas survenue il y a presque vingt ans, en 1998.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Chantal Huot, Attachée de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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