Le Syndicat des Métallos réclame l'adoption du projet de loi C-262.
OTTAWA, le 24 avril 2018 /CNW/ - Le Syndicat des Métallos, qui représente des milliers de travailleuses et travailleurs d'ascendance autochtone, notamment des Premières Nations, des Inuits et des Métis au Canada, témoigne actuellement devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord afin d'appuyer le projet de loi C-262, une Loi visant à assurer l'harmonie des lois fédérales avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).
«L'adoption du projet de loi C-262 constituera une affirmation puissante du désir collectif de la population canadienne de faire mieux et de s'engager dans un processus authentique de réconciliation avec les Premières Nations, a souligné Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos. Les Métallos luttent depuis longtemps pour la justice sociale et les droits de la personne.»
La majorité des membres autochtones des Métallos travaillent dans les industries primaires - le cœur des racines historiques du syndicat - notamment dans les mines d'uranium de Cameco (Saskatchewan), les mines de nickel de Vale à Voisey's Bay (T.-N.-L.), la mine Raglan de Glencore dans le Nord-du-Québec, des sociétés forestières et des scieries de l'Ontario à l'Ouest du Canada, ainsi que pour la Frontier School Division dans le Nord du Manitoba.
«En 2016, le Congrès national d'orientation des Métallos a adopté une résolution visant à appuyer les Appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation, et respecter la DNUDPA est fondamental à la vision de réconciliation de la Commission», a poursuivi Ken Neumann.
Le projet de loi C-262 fournit une démarche pratique axée sur les droits «que le Canada doit entreprendre afin de veiller à ce que la réconciliation soit complète et d'envergure, et qu'elle mette au jour et rectifie l'héritage colonial intégré dans le système juridique, économique, politique et les autres systèmes canadiens», a-t-il ajouté.
Tout comme le syndicat n'accepterait pas une mine dangereuse ou une mine qui reposerait sur le harcèlement ou l'exploitation des travailleurs et de leurs familles, «le Syndicat des Métallos ne peut plus accepter que des mines soient développées sans la consultation et la participation des ayants droit autochtones, en violation de la DNUDPA», a souligné Ken Neumann.
Le projet de loi C-262 est un projet de loi d'initiative parlementaire du député néo-démocrate Romeo Saganash (Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Québec).
Pour lire le mémoire du Syndicat des Métallos dans son intégralité, veuillez consulter le : www.metallos.ca/c262dnudpa.
SOURCE Syndicat des Métallos
Ken Neumann, directeur national, Syndicat des Métallos, 416 544-5951; Bob Gallagher, Communications, Syndicat des Métallos, 416 544-5966, 416 434-2221, [email protected]
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