GARDASIL(R) aide à prévenir le cancer de l'anus chez les hommes - Selon une
nouvelle étude
KIRKLAND, QC, le 17 févr. /CNW Telbec/ - Lors d'une nouvelle étude de phase III, GARDASIL(R) (vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (types 6, 11, 16 et 18)) a permis de prévenir 77,5 pour cent des néoplasies intraépithéliales anales (NIA) associées au virus du papillome humain (VPH) de types 6, 11, 16 et 18 chez les hommes âgés de 16 à 26 ans ayant des relations sexuelles avec des hommes. Les données seront présentées le 20 février 2010 à la Conférence multidisciplinaire internationale de l'Organisation européenne de recherche sur les infections génitales et les néoplasies (European Research Organization on Genital Infection and Neoplasia - EUROGIN), qui se tient à Monte Carlo, à Monaco.
"Le vaccin quadrivalent contre le VPH cible le VPH de types 6, 11, 16 et 18 qui cause environ 85 pour cent des cas de cancers de l'anus ainsi que 90 pour cent des cas de verrues génitales", indique Dr François Coutlée, professeur de l'Université de Montréal, chercheur de l'étude et chercheur clinique au Laboratoire de virologie moléculaire du CHUM - Hôpital Notre-Dame. "Des études précédentes ont démontré l'efficacité du vaccin quadrivalent contre les verrues génitales chez les hommes, et maintenant nous disposons de ces résultats en ce qui a trait au cancer de l'anus. Ceci est encourageant, car l'incidence des maladies liées au VPH est à la hausse au sein de la population masculine d'Amérique du Nord."
L'utilisation de GARDASIL(R) au Canada a été approuvée en juillet 2006. L'utilisation de GARDASIL(R) est indiquée pour les jeunes filles et les femmes âgées de 9 à 26 ans, en prévention des infections causées par le VPH de types 6, 11, 16 et 18 et les maladies suivantes associées à ces types : cancer du col de l'utérus, cancer de la vulve, cancer du vagin, lésions précancéreuses et verrues génitales. Actuellement, l'utilisation de GARDASIL(R) n'est pas indiquée pour les garçons et les hommes au Canada.
GARDASIL(R) a permis de prévenir 77,5 pour cent des lésions précurseurs du cancer de l'anus
La propriété du vaccin quadrivalent contre le VPH (GARDASIL(R)) de prévenir les NIA associées au VPH de types 6, 11, 16 et 18 et le cancer de l'anus chez les hommes a été évaluée au cours d'un essai randomisé, à double insu, contrôlé contre placebo. Au total, 598 hommes âgés de 16 à 26 ans ayant des relations sexuelles avec des hommes se sont vu administrer au moins une dose du vaccin quadrivalent contre le VPH ou d'un placebo au moment de leur admission, ainsi qu'après deux mois et après six mois.
Cette étude de l'efficacité de GARDASIL(R) contre les maladies anales liées au VPH a porté sur une population d'hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes en raison des importants risques connus d'infection anale présents au sein de ce groupe.
Le groupe sous étude était composé d'hommes qui n'étaient pas porteurs au début de l'étude du type de VPH couvert par le vaccin, et qui n'ont pas contracté ces types de VPH au cours de la série vaccinale (séronégatifs et négatifs pour l'ADN du VPH relativement au vaccin contre le type de VPH pertinent au début de l'étude, et négatifs pour l'ADN du VPH tout au long de la série vaccinale jusqu'au septième mois). Les principaux paramètres d'évaluation des NIA et du cancer de l'anus ont été calculés à compter du septième mois, avec un suivi moyen de 2,5 années.
Dans cette analyse, le vaccin quadrivalent contre le VPH (GARDASIL(R)) a permis de prévenir 77,5 pour cent (95 pour cent IC : 39,6, 93,3) des NIA et du cancer de l'anus liés au VPH de types 6, 11, 16 et 18. On a diagnostiqué des NIA liées au VPH de types 6, 11, 16 ou 18 chez 29 hommes au total au cours de l'étude, 24 de ces cas faisant partie du groupe placebo et cinq du groupe vaccin. Aucune NIA liée au VPH de types 11 ou 18 n'a été observée au sein du groupe vaccin. Aucun cas de cancer de l'anus n'a été observé dans l'un ou l'autre des groupes.
L'administration de GARDASIL(R) a généralement été bien tolérée chez les hommes âgés de 16 à 26 ans. La proportion de sujets qui ont fait part de réactions indésirables sérieuses ou qui se sont retirés de l'étude en raison d'une réaction indésirable a été faible et comparable entre groupes de vaccination.
Le fardeau du cancer de l'anus et des verrues génitales liés au VPH
Trois Canadiens actifs sexuellement sur quatre (75 pour cent) développeront au moins une infection au VPH au cours de leur vie(1). La majorité des personnes infectées au VPH ne présenteront jamais de symptômes ou de problèmes de santé.
Le VPH de types 16 et 18 cause environ 90 pour cent des cancers de l'anus liés au VPH et leurs lésions précurseurs(2). Au cours des années 2003-2004, 491 nouveaux cas de cancer de l'anus ont été répertoriés au Canada (203 chez des hommes et 288 chez des femmes)(3).
Le VPH de types 6 et 11 cause 90 pour cent des cas de verrues génitales(4). La probabilité de développer des verrues génitales au cours d'une vie est d'environ 1 chance sur 10(5). On estime qu'il y a eu 41 450 nouveaux cas de verrues génitales au Canada en 2006 chez les hommes et les femmes, avec 48 600 infections en cours à un moment donné(6).
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La nouvelle société Merck œuvre au bien-être du monde. Grâce à ses médicaments, vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand public et de santé animale, elle collabore avec ses clients et œuvre dans plus de 140 pays à procurer des solutions de santé novatrices. Elle démontre également sa détermination à améliorer l'accès aux soins de santé grâce à des programmes d'envergure qui permettent non seulement l'accès à ses produits, mais qui font également en sorte que ces derniers parviennent à ceux qui en ont besoin. Merck. Mieux-être. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.merck.com
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(1) Santé Canada, site Web Votre santé et vous (accessible au
http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/diseases-maladies/hpv-vph-fra.php).
(2) Cervical cancer, human papillomavirus (HPV) and HPV vaccines - key
points for policy-makers and health professionals. Organisation mondiale
de la santé, page 2. (Accessible au
http://whqlibdoc.who.int/hq/2008/WHO_RHR_08.14_eng.pdf)
(3) Incidence du cancer au Canada, 2003 et 2004, Deuxième édition,
Statistique Canada, Division des statistiques sur la santé, p. 38.
(4) SantéOntario (C) MediResource Inc., 2009. Aperçu de l'infection du
VPH (en ligne en novembre 2009). (Accessible au
http://www.santeontario.com/conditiondetails.aspx?disease_id=345)
(5) Monographie de produit de GARDASIL approuvée le 29 juillet 2009
(page 16).
(6) Twenty Year Trends (1985-2004) in the Incidence and Prevalence of
Anogenital Warts in Manitoba. 2008 Report to Cancer Care Manitoba. p. 37.
Renseignements: Personnes-ressources médias: Sheila Murphy, Chef, Relations publiques, Merck, (514) 428-2748; Roch Landriault, Le Cabinet de relations publiques NATIONAL, (514) 843-2345; Stephanie Lyttle, Le Cabinet de relations publiques NATIONAL, (514) 843-2365
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