Gaz de schiste : la ministre Martine Ouellet ferme aussi la porte à des entreprises du Québec
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ASSOCIATION QUEBECOISE DES FOURNISSEURS DE SERVICES PETROLIERS ET GAZIERS25 sept, 2012, 15:14 ET
MONTRÉAL, le 25 sept. 2012 /CNW Telbec/ - L'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG), qui représente 35 entreprises employant plus de 5 000 travailleurs, est très inquiète des propos récents de la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Mme Martine Ouellet.
« Nous savions que la ministre Ouellet avait pris l'engagement d'imposer un moratoire "complet" sur l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste sur le territoire québécois. Ce qui est étonnant, c'est qu'elle parle de façon aussi définitive sur la suite des choses, affirmant qu'elle ne "[…] voit pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire" alors qu'elle s'apprête à donner un mandat de consultation au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur la question. Ce faisant, elle ferme la porte non seulement aux entreprises d'exploration et d'exploitation, mais également aux entreprises de services qui œuvrent dans l'industrie gazière du Québec », a laissé savoir le président de l'AFSPG, M. Mario Lévesque.
« Hier, alors que la ministre récidivait sur les ondes du 98,5 FM, nous apprenions que Gaz Métro a déposé une demande à la Régie de l'Énergie pour importer du gaz naturel provenant des États-Unis, dont l'une des sources est le bassin de Marcellus, l'un des plus grands bassins de gaz de schiste en Amérique du Nord. À cause de notre inaction, des emplois qui auraient pu être créés ici le seront aux États-Unis et les capitaux requis pour développer l'industrie seront eux aussi investis ailleurs plutôt que chez-nous. Quel gâchis! », poursuit M. Lévesque.
Rappelons aussi qu'en juillet dernier, douze agriculteurs québécois se sont rendus en Alberta pour observer les relations qu'entretiennent leurs confrères albertains avec les entreprises pétrolières et gazières de la province. Tous les participants en sont revenus persuadés qu'un dialogue constructif et qu'une collaboration harmonieuse était possible entre les parties. L'expérience démontre clairement que les Québécois auraient tout avantage à bénéficier d'un maximum d'information et à attendre les conclusions de l'évaluation environnementale stratégique avant de juger définitivement la question.
Considérant l'ampleur des conséquences de la position de la ministre, l'AFSPG appelle à un dialogue plus constructif avec les différents intervenants du milieu.
SOURCE : ASSOCIATION QUEBECOISE DES FOURNISSEURS DE SERVICES PETROLIERS ET GAZIERS
Lindsay Jacques-Dubé
Association québécoise de fournisseurs des services pétroliers et gaziers
(514) 284-3069
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