Génération « bricoleurs » : les jeunes Québécois sont habiles de leurs mains, mais défoncent leur budget en cours de projet English
Une nouvelle étude de Capital One Canada révèle que cette année, les Québécois préfèreront rénover plutôt que déménager.
MONTRÉAL, le 11 juin 2013 /CNW Telbec/ - Une nouvelle étude publiée aujourd'hui par Capital One Canada montre que les rénovations résidentielles peuvent représenter une entreprise risquée pour les jeunes Québécois (18-34 ans) qui sont les plus susceptibles d'éprouver des difficultés financières lorsqu'ils se lancent dans un projet de rénovation par rapport aux autres groupes d'âge.
Cette étude, menée en collaboration avec CROP en prévision de la journée des déménagements du 1er juillet,a révélé que plus du tiers (37 %) des Québécois dépensent plus d'argent que prévu lorsqu'ils entreprennent des rénovations, que les jeunes Québécois admettent être les plus susceptibles (39 %) de défoncer leur budget et que près d'un cinquième (17 %) des jeunes répondants avouent ne prévoir aucun budget.
Cette propension plus élevée que la moyenne à dépenser davantage semble être corrélée au fait que les rénovateurs de la génération Y ont tendance à avoir les budgets les plus élevés (7 380 $ en moyenne, soit près de deux fois le montant mentionné par les rénovateurs de 35 à 54 ans). Le manque de compétences appropriées pourrait également être en cause : bien que seulement 5 % des jeunes rénovateurs se considèrent comme étant des « spécialistes », un impressionnant 68 % de ceux qui planifient entamer des projets de rénovation dans les 12 prochains mois feront eux-mêmes le travail, et ce, sans avoir recours aux services d'un spécialiste.
Cette fâcheuse tendance à effectuer soi-même des travaux de rénovation sans posséder l'expérience ou les habiletés nécessaires peut mener au dépassement du budget.
« En dépit du fait qu'il pourrait être tentant d'essayer d'économiser de l'argent en faisant tout soi-même, il importe de garder à l'esprit que l'embauche d'un professionnel pour les tâches de rénovation plus ardues peut vous aider à réaliser des économies à long terme », indique Brigitte Poitras, spécialiste en valorisation résidentielle.
Bien que la majorité (85 %) des Québécois considèrent les rénovations résidentielles comme étant un investissement rentable, l'étude révèle explicitement qu'elles peuvent aussi être un fardeau financier pour les plus jeunes locataires et propriétaires de la province. Près du quart (24 %) des Québécois âgés de 18 à 34 ans qui ont rénové leur domicile au cours de la dernière année admettent que l'expérience les a poussés à dépenser au-delà de leurs moyens par rapport à 19 % de ceux âgés entre 35 et 54 ans et seulement 8 % des rénovateurs âgés de 55 ans ou plus.
« Quoique le fait que les jeunes Québécois choisissent d'investir dans leur domicile constitue un signe positif, il est déconcertant de voir qu'ils éprouvent tant de difficultés à établir un budget et à le respecter, affirme Pascal Bricault, directeur, Capital One Canada. Lorsqu'on compare leur comportement avec celui de la génération de leurs parents, il apparaît évident qu'ils peinent à établir un budget réaliste et à planifier leur projet de rénovation résidentielle ».
Les Québécois ont énuméré les cartes de crédit sans frais annuels (27 %), les remises en argent (22 %) et la protection contre la fraude (22 %) comme les éléments les plus avantageux en ce qui a trait à leurs projets de rénovation résidentielle. Lorsqu'il est temps de financer leurs projets, un quart des rénovateurs résidentiels âgés de 18 à 34 ans prévoient utiliser leurs cartes de crédit.
« Pour tirer profit de tous les avantages que procurent les remises en argent offertes par les cartes de crédit, il importe d'utiliser ces dernières de façon responsable, soutient M. Bricault. Je conseille toujours aux jeunes qui prévoient entreprendre un projet de rénovation de n'utiliser leur carte de crédit pour financier leur projet que s'ils ont assez de liquidités pour rembourser leur solde en entier avant l'échéance, et ce, afin d'éviter les intérêts ».
Autres principales conclusions de l'étude
- L'Outaouais est la région du Québec où on prévoit entreprendre le plus grand nombre de projets de rénovation dans les 12 prochains mois (37 %), suivie de près par l'Estrie (36 %) et la Mauricie (34 %).
- Les résidants du Saguenay sont ceux qui dépensent le plus d'argent pour leurs projets de rénovation (5 466 $), suivis de près par les habitants de l'Estrie (5 441 $) et de Montréal 5 231 $). Les rénovateurs de l'Outaouais sont ceux qui dépensent le moins en moyenne (3 166 $).
- Les rénovations esthétiques comme la peinture intérieure (49 %) et les rideaux et les stores (26 %) constituaient les projets de rénovation les plus populaires entrepris par les Québécois au cours des 12 derniers mois. Lorsqu'il s'agit de rénovations plus importantes, les projets les plus populaires ont trait aux planchers (27 %), à la cuisine (20 %), aux patios, galeries et balcons (19 %) ainsi qu'au sous-sol (17 %).
- Bien que la salle de bain était la pièce de la maison la plus ciblée par les Québécois qui ont entrepris des rénovations au cours des 12 derniers mois (22 %), la cuisine représente l'espace que le plus grand nombre de répondants rénoveraient s'ils avaient 10 000 $ à investir.
- 27 % des Québécois prévoient entreprendre des projets de rénovation au cours de la prochaine année.
- Les jeunes Québécois (18-34 ans) sont ceux qui affrontent le plus de défis au chapitre du financement de leurs projets de rénovation résidentielle, et un quart d'entre eux éprouvent des difficultés financières.
- À propos du mythe de la journée des déménagements : seulement 4 % des Québécois prévoient déménager le 1er juillet, et 83 % des Montréalais ont l'intention de demeurer dans leur résidence actuelle pendant au moins les 6 prochains mois.
Collecte de données :
La collecte de données en ligne s'est déroulée du 16 au 24 mai 2013 par le biais d'un panel web.
Un total de 1 423 questionnaires ont été complétés auprès des Québécois.
Pondération et caractère représentatif de l'échantillon :
Les résultats totaux ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l'âge, la région administrative (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Estrie, Outaouais et Mauricie/Centre-du-Québec), la langue maternelle et le niveau de scolarité des répondants. De plus, une série de questions tirées du vaste étude annuelle de CROP, Panorama (3SC), portant sur les valeurs. ont été ajoutées au questionnaire. Ceci nous permet de pondérer l'échantillon en fonction des valeurs personnelles des répondants à partir d'un échantillon probabiliste.
Notons finalement que compte tenu du caractère non probabiliste de l'échantillon, le calcul de la marge d'erreur ne s'applique pas.
À propos de Capital One
Avec des bureaux à Toronto et à Montréal, Capital One offre aux consommateurs canadiens un éventail de cartes de crédit MasterCard concurrentielles depuis 1996, année où l'entreprise a lancé pour la première fois la Mastercard Platinum au Canada. Capital One Canada est une division de Capital One Bank, une filiale de Capital One Financial Corporation située à McLean en Virginie (NYSE : COF). Capital One est d'avis qu'il est possible de doter les Canadiens des moyens nécessaires afin qu'ils arrivent à gérer leurs finances grâce à des programmes et des ressources comme le site lecreditdemystifie.ca, la semaine canadienne de l'éducation en matière de crédit et le défi d'éducation financière de Capital One.
SOURCE : Capital One
Maxime-Elisabeth Illick
Citoyen Optimum
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