Gestion des fonds publics : l'AQLPA refuse de rendre des comptes et d'ouvrir ses livres malgré une décision de la Cour
ST-JÉRÔME, QC, le 14 mars 2018 /CNW Telbec/ - Dans un contexte où l'Association québécoise de Lutte contre la Pollution atmosphérique (AQLPA) sollicite un financement du public pour soutenir un recours collectif contre Volkswagen, le conseil d'administration de l'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions au Québec (ARPAC) réaffirme son intention ferme de poursuivre des démarches légitimes d'accès à l'information pour obtenir les documents de l'AQLPA relativement à la gestion des 30 M$ en fonds publics qui lui ont été octroyés, entre 2009 et 2011.
Le 27 octobre 2016, la Commission d'accès à l'information donnait gain de cause à l'ARPAC faisant droit à sa demande d'accès à des informations relatives au programme Faites de l'air / Adieu Bazou. Cette décision a depuis été contestée par l'AQLPA par le biais d'une déclaration d'appel déposée à la Cour du Québec le 28 novembre 2016, dont l'audience aura lieu les 11 et 12 avril prochains.
En dépit des demandes répétées, l'AQLPA a refusé systématiquement, depuis maintenant presque 7 ans, de dévoiler les états financiers, les frais en gestion et les coûts des publicités liés au programme Faites de l'Air/Adieu Bazou. Malgré les dispositions de la Loi sur l'accès aux documents des organisations publiques et sur la protection des renseignements personnels, l'AQLPA n'a jamais voulu démontrer sa transparence. Il est plus que jamais d'intérêt public que les détails de la gestion de ces fonds publics soient rendus accessibles à tous, alors que l'AQLPA se lance maintenant dans une nouvelle campagne de financement public pour un recours populaire contre l'entreprise automobile Volkswagen.
Campagne de financement public
« Considérant l'entêtement de l'AQLPA à ne pas dévoiler les détails de son utilisation de l'argent gouvernemental, nous nous questionnons sur la transparence de cette dernière et sur la rigueur dont elle a fait preuve dans l'utilisation de fonds publics, alors qu'elle n'hésite pas à dépenser d'importantes sommes en frais d'avocats pour s'assurer de ne pas rendre de comptes ou dévoiler des informations quant à sa gestion de l'argent des contribuables», affirme Pierre Robitaille, président de l'ARPAC. « Nous tenons donc à aller jusqu'au bout et nous assurer que des fonds publics ou encore que l'argent des contribuables et de simples citoyens soit dépensé à bon escient, et en toute transparence », conclut-il.
À cet effet, l'ARPAC, qui déplore l'opacité de la gestion du programme Adieu Bazou, a toujours fait preuve de diligence et de transparence auprès de ses membres sur le plan de la gestion de ses finances et de la reddition de comptes et s'engage à ce qu'il en demeure ainsi.
À propos
Fondée en 1971, l'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions du Québec est le chef de file québécois de la mise à la ferraille des véhicules hors d'usage et du commerce des pièces d'autos et de camions recyclées de qualité, de provenance contrôlée, ce qui contribue étroitement à l'amélioration de l'environnement au Québec. L'ARPAC compte actuellement 76 membres, qui effectuent près de 80 % des activités de recyclage des pièces de véhicules à travers le Québec. Pour les intervenants de l'industrie automobile, l'ARPAC est aujourd'hui LA référence en matière de recyclage d'autos et de camions au Québec.
SOURCE ARPAC
Jean-Alexandre D'Etcheverry, 514 843-2369
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