MONTRÉAL, le 9 nov. 2012 /CNW Telbec/ - Membre du conseil municipal de la Ville de Laval depuis près de 40 ans, M. Gilles Vaillancourt a annoncé aujourd'hui qu'il quitte son poste de maire et qu'il se retire de la vie politique. Sa décision prend effet aujourd'hui.
« Comme société, nous vivons actuellement des moments très difficiles, voire pénibles, alors que tous les élus, à quelque niveau que ce soit, sont accusés de tous les maux », a déclaré M. Vaillancourt. « Nous faisons face à des allégations qui, sans être prouvées, altèrent de façon irrémédiable la réputation des gens en qui la population avait placé sa confiance. Malgré tout ce que je pourrais dire ou faire, force est de constater que le mal est fait. J'ose imaginer que les suites à donner aux récents événements rétabliront la nécessaire confiance qui doit exister entre les élus et leurs commettants. »
C'est en 1973 que M. Vaillancourt a été élu pour la première fois comme conseiller municipal du quartier de Laval-des-Rapides, d'où il est originaire. Il a alors été appelé à faire partie du comité exécutif. M. Vaillancourt a été réélu trois fois comme conseiller de Laval-des-Rapides, soit en 1977, 1981 et 1985.
M. Vaillancourt a accédé au poste de maire en 1989. Il a ensuite été élu six fois à la mairie, soit à tous les quatre ans entre 1989 et 2009.
« Je tiens à assurer aux Lavalloises et aux Lavallois que j'ai toujours agi dans leur intérêt, en pensant d'abord et avant tout à leur mieux-être et à celui de leur famille », a souligné M. Vaillancourt. Mon objectif a toujours été de bâtir une communauté forte et humaine, soucieuse de ses membres et dotée d'une caractéristique inébranlable : la fierté sans égale des Lavalloises et des Lavallois envers leur communauté.»
Au cours des quatre dernières décennies, M. Vaillancourt a été un acteur et un témoin privilégié du développement phénoménal de Laval, une ville créée en 1965 lors de la fusion de 14 anciennes petites municipalités de l'Île Jésus. « Laval est devenue un succès qui est reconnu partout », a-t-il déclaré. « Même l'agence de crédit Standard & Poor's l'a confirmé en attribuant à la Ville de Laval une meilleure cote de crédit qu'au gouvernement du Québec et à Hydro-Québec. Pensons, entre autres, à la venue de trois stations de métro à Laval, au nouveau pont dans l'Est, au campus de l'Université de Montréal à Laval et à l'excellente situation financière de la Ville que nous avons réussi à atteindre, notamment au cours des 15 dernières année, alors que la variation du compte de taxes foncières moyen du secteur résidentiel a été deux fois et demi moins élevé que l'inflation, ce qui représente en 2012, une économie réelle de 501 $ pour les propriétaires de maison unifamiliale. »
M. Vaillancourt est convaincu que tout est en place pour que Laval poursuive son développement équilibré, notamment grâce à l'émergence d'un nouveau centre-ville, concentré autour du métro, d'institutions éducatives et, prochainement, d'un centre culturel et sportif d'envergure. « Les orientations mises de l'avant, tant dans le Plan de mobilité durable que dans l'approche de développement urbain ÉvoluCité, projettent positivement Laval dans l'avenir, grâce à une vision de développement responsable et bénéfique pour les générations actuelles et futures. »
« Je laisse maintenant aux autres la tâche de poursuivre ce formidable projet de société », a conclu M. Vaillancourt. « Pour ma part, je tiens à réitérer que je suis né à Laval, que j'y ai vécu toute ma vie, que je l'ai toujours aimée et que je n'avais qu'une seule passion, celle de réussir Laval. »
M. Basile Angelopoulos, vice-président du comité exécutif, agira comme maire suppléant d'ici à l'élection d'un nouveau maire par les membres du conseil municipal, tel que le prévoit la Loi sur les cités et villes. Cette élection aura lieu dans les prochaines semaines au cours d'une assemblée dont la date est à déterminer.
SOURCE : VILLE DE LAVAL
Johanne Bournival, attachée de presse
Cabinet du maire et du comité exécutif
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