GNL Québec perd un gros investisseur : "Le gaz naturel n'a pas d'avenir" - Manon Massé
QUÉBEC, le 5 mars 2020 /CNW Telbec/ - « Si le projet de gazoduc Énergie Saguenay était si bon pour l'environnement et si rentable, les investisseurs se marcheraient dessus pour y mettre leur argent », a déclaré la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, après avoir appris que GNL a perdu son plus important bailleur de fonds, mettant ainsi en péril le projet polluant.
Ça fait longtemps que Québec solidaire affirme que GNL Québec est un mauvais projet écologique et économique. Au Québec comme ailleurs, l'industrie des hydrocarbures n'a pas d'avenir dans le 21e siècle.
« Il y a une explosion de l'offre en matière de gaz naturel : ça ne prend pas un docteur en économie pour comprendre que c'est un projet voué à l'échec. C'est un investissement risqué et la seule façon que ce projet soit rentable dans les conditions actuelles c'est avec de l'argent du gouvernement, notre argent. Ce n'est pas la job du gouvernement de financer des canards boiteux pour que des actionnaires fassent la piastre. Au final, c'est une industrie qui va mourir même si des gouvernements comme celui de M. Legault tentent de lui donner en vain un second souffle », rappelle Mme Massé.
Pour Ruba Ghazal, responsable en matière d'environnement pour Québec solidaire, c'est aussi une autre preuve que lorsque les communautés autochtones, les étudiant-es et les citoyen-nes engagé-es se mobilisent, on peut gagner contre les grands pollueurs et leurs investisseurs ultra-riches.
« Il reste du chemin à parcourir pour mettre fin à ce projet qui va nuire à nos efforts de réductions des gaz à effet de serre et pour le remplacer par des initiatives structurantes pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les promoteurs de GNL vont tout faire pour convaincre le gouvernement de mettre notre argent public dans leur projet. Il faut maintenant redoubler d'ardeur avec la mobilisation citoyenne pour que le gouvernement entende raison », de dire Mme Ghazal.
L'opposition au projet se fait sentir de plus en plus dans les derniers mois alors qu'une frange grandissante de la population exige un développement économique qui permette de sortir des énergies non renouvelables comme le gaz naturel, le charbon et le pétrole.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 994-5095, [email protected]
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