Grand dérangement pour les régimes de retraites - Québec solidaire appuie les employés et retraités du monde municipal
QUÉBEC, le 26 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Québec solidaire appuie les 5 000 travailleurs et travailleuses du monde municipal qui tiendront aujourd'hui une grève légale dans les 25 villes du Québec où les conventions collectives ne sont plus en vigueur. Des dizaines de milliers d'autres participeront à des moyens de pression pour exiger le retrait du projet de loi 3 et le simple respect du droit de négocier.
«Après des mois de désinformation sur le dos des travailleurs et des retraités, le ministre Moreau a dû reconnaître qu'il n'a aucune idée du déficit réel des régimes de retraite. Le gouvernement Couillard n'a qu'une médecine pour tous les problèmes : la pilule empoisonnée des coupures et de l'austérité. Il vient de couper 300 millions $ dans les transferts au monde municipal pour leur laisser l'odieux de hausser leurs taxes. Le nivèlement par le bas des régimes de retraites fait partie intégrante des politiques d'austérité partout où elles sont appliquées. En sapant et diminuant les conditions des régimes de retraites, le gouvernement Couillard montre son dogmatisme conservateur en imposant cet ingrédient à sa recette amère de l'austérité qui ralentit et torpille partout la relance économique. À l'opposé, l'Ontario donne l'exemple et veut améliorer les revenus de retraite de toute la population, comme entend le faire le gouvernement de l'Ontario, ce qui fait partie intégrante d'une politique de relance économique», explique Amir Khadir, député de Mercier.
Pour Québec solidaire, le projet de loi 3 est une grave violation des droits des employés-es actifs mais aussi des retraités-es. «Comment réagirait une personne à qui Revenu Québec demanderait de rembourser les retours d'impôts pour des RÉER achetés il y a 20 ans ? C'est ce sentiment d'injustice qui explique les moyens de pression d'aujourd'hui. Quand on demande à ce gouvernement de revoir les conditions scandaleuses de contrats accordés à des multinationales comme TransCanada pour la centrale inutile de Bécancour, il nous répond qu'il est trop tard et qu'il respectera sa signature. Pourquoi ces deux poids, deux mesures ? Les retraites, c'est de l'argent qui est dû aux employés, c'est du salaire différé. Les syndicats sont prêts à négocier des assouplissements, mais les employeurs doivent respecter d'abord leur parole.»
Les députés solidaires participeront aux moyens de pression en cours de journée à Québec.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Renseignements : Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, 418-473-2579
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