MONTRÉAL, le 9 mai 2012 /CNW Telbec/ - Les 44 travailleuses du CPE la Sourithèque sont en grève, aujourd'hui, afin de dénoncer l'attitude de la partie patronale à la table de négociation. Alors que la très grande majorité des CPE affiliés à la CSN a réglé les aspects nationaux, régionaux et locaux de leur convention collective, la direction du CPE la Sourithèque refuse toujours de s'entendre avec l'équipe de travail et le syndicat.
Le litige porte sur les horaires de travail. Il y a deux ans, la quasi-totalité des employées avaient accepté de réduire leur temps de travail d'une heure par période de paie afin d'aider la direction à éponger un déficit de 100 000 $ dans son budget annuel. Alors que les travailleuses veulent maintenant retrouver leur horaire complet, la direction s'obstine à maintenir les horaires réduits, au détriment de la qualité des services offerts aux enfants et à leurs parents.
Le président du Syndicat des travailleuses(eurs) des CPE de Montréal et Laval, Éric Mondou, se désole du peu de considération de l'employeur à la table de négociation. « Nos membres ont fait preuve de beaucoup de compréhension au cours des deux dernières années, soutient-il. Elles ont accepté une baisse de salaire afin d'aider le CPE à retrouver l'équilibre budgétaire. Maintenant que les finances vont mieux, comme nous le disent certains membres du conseil d'administration, on ne comprend pas pourquoi nous ne serions pas en droit de retrouver notre plein salaire. »
Affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), le Syndicat des travailleuses(eurs) des CPE de Montréal et Laval regroupe 2500 membres répartis dans 89 CPE du Grand Montréal. La CSN, fondée en 1921, représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, dont 8500 œuvrant dans 360 CPE, partout au Québec.
SOURCE : Confédération des syndicats nationaux
Pour renseignements :
François L'Écuyer, Service des communications de la CSN
Cell : 514 949-8973
Partager cet article