MONTRÉAL, le 29 mai 2017 /CNW Telbec/ - L'Association de l'aluminium du Canada (AAC) demande au gouvernement du Canada d'agir rapidement et de prendre les moyens nécessaires afin d'éviter les effets désastreux que pourrait avoir cette grève sur l'économie du Québec et du Canada.
Le mandat de grève des chefs de train voté samedi dernier aurait des impacts majeurs sur les opérations de nos alumineries au Québec, plus particulièrement quant à l'expédition de métal en provenance des usines de Sept-Îles, Baie-Comeau, Bécancour et de l'ensemble du Saguenay, de plus les opérations de la Colombie-Britannique et de l'Alberta seront aussi touchées. Ces usines doivent recourir à des options logistiques rendues difficiles et coûteuses étant donné la demande considérable en provenance de l'ensemble du secteur industriel.
L'impact financier et logistique sur nos opérations se chiffrerait dans les millions de dollars dans un contexte de marché déjà exigeant pour nos entreprises. L'aluminium est un marché de commodité qui ne permet aucunement de transférer des coûts additionnels aux clients acheteurs de matière. C'est donc dans ce contexte et tenant compte de la vive concurrence à laquelle nous sommes exposés sur nos marchés d'exportations que l'AAC demande au gouvernement d'intervenir rapidement.
À propos de l'Association de l'aluminium du Canada (www.aluminium.ca)
L'Association de l'aluminium du Canada (AAC) est un organisme à but non lucratif représentant les trois entreprises de classe mondiale productrice d'aluminium primaire qui sont : Alcoa, Aluminerie Alouette et Rio Tinto. Elles opèrent au Canada dix usines dont neuf au Québec et emploient plus de 9 000 personnes.
SOURCE Association de l'aluminium du Canada
Jean Simard, Association de l'aluminium du Canada, 514 288-4842, poste 225
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