Grève des juristes - « Les libéraux sont les grincheux qui veulent gâcher Noël! » - Nicole Léger
QUÉBEC, le 21 déc. 2016 /CNW Telbec/ - La porte‑parole du Parti Québécois pour le Conseil du trésor, Nicole Léger, interpelle le gouvernement libéral afin qu'il intensifie les négociations visant à trouver une solution au conflit qui l'oppose aux juristes de l'État. « Les libéraux se comportent en véritables grincheux qui veulent gâcher Noël. Ils font la sourde oreille aux revendications de centaines d'avocats et de notaires de l'État québécois qui sont en grève depuis le 24 octobre. Ce sont donc des centaines de mères et de pères de famille qui devront vivre dans l'incertitude, ne sachant pas s'ils retourneront au travail après les fêtes. Le gouvernement devrait avoir honte », a‑t‑elle dénoncé.
Non seulement ce conflit doit-il être réglé, pour le bien de tous, mais, dans ce dossier, la nonchalance libérale a en plus de lourds impacts sur la conduite des affaires de l'État. En effet, combinée à la crise des délais de justice, la grève des juristes de l'État crée les conditions d'une tempête parfaite qui pourrait mener à l'arrêt forcé de centaines de recours maintenant hors délai. « Tant que le gouvernement n'aura pas réglé ce conflit de travail qui s'éternise, les citoyens seront privés d'une expertise indispensable au bon fonctionnement de l'administration publique et de l'application des lois. Les libéraux, par leur laxisme, mettent donc de l'huile sur le feu. Et tout le monde s'en trouve perdant! Le maigre bilan législatif de la dernière session parlementaire du gouvernement libéral peut en témoigner, d'ailleurs… il tient sur un Post-it! », a illustré la porte-parole.
Dans le but de mettre toutes les chances du côté d'un règlement du conflit avant les fêtes, Nicole Léger fait une proposition toute simple au gouvernement : négocier. « Il ne reste que quelques heures avant le début du congé des fêtes. Par conséquent, s'il espère résoudre ce conflit rapidement et permettre aux juristes de retourner au travail après Noël, le gouvernement n'a qu'une seule option : s'asseoir à la table et négocier de bonne foi. Est‑ce si compliqué, est‑ce trop demander? », a‑t‑elle conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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