Grève illégale des grutiers - La ministre Vien invite les grutiers à reprendre le travail
QUÉBEC, le 18 juin 2018 /CNW Telbec/ - La ministre responsable du Travail, ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches et députée de Bellechasse, Mme Dominique Vien, invite les grutiers à reprendre rapidement le travail et rappelle que la loi R‑20 interdit le recours à la grève pendant la durée de la convention collective.
Citation :
« À la suite du déclenchement de la grève illégale des grutiers, confirmée par la Commission de la construction du Québec, j'invite ceux-ci à reprendre rapidement le travail par respect envers les usagers concernés par le déroulement et l'échéancier des grands projets d'infrastructure en cours. Je rappelle également que la loi R‑20 interdit la grève pendant la durée des conventions collectives et que les associations et travailleurs concernés s'exposent à des amendes. La Commission de la construction du Québec a mobilisé une centaine d'inspecteurs afin d'amasser des preuves et fera le point régulièrement sur la situation. Compte tenu qu'une enquête est en cours, le gouvernement du Québec ne fera aucune autre déclaration. »
Dominique Vien, ministre responsable du Travail, ministre responsable de la région de la Chaudière‑Appalaches et députée de Bellechasse
Faits saillants :
- La loi R-20 interdit formellement à quiconque d'ordonner, encourager, appuyer ou prendre part à une grève, un ralentissement de travail ou un lock-out pendant la durée des conventions collectives.
- L'enquête en cours pourrait mener à des recommandations de poursuites au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
- Les associations ou les représentants qui contreviennent à la loi R-20 en ordonnant, en encourageant ou en appuyant une grève ou un ralentissement s'exposent à des amendes qui peuvent atteindre 79 587 $ par jour. Pour leur part, les travailleurs s'exposent à une amende qui peut atteindre 199 $ par jour.
- Également, quiconque use d'intimidation ou de menaces dans le but de provoquer une entrave, un ralentissement ou un arrêt des activités sur un chantier s'expose à des amendes qui peuvent atteindre 11 370 $ par jour.
- Toute personne qui estime être témoin ou victime d'actes d'intimidation est invitée à contacter la Commission de la construction du Québec par courriel à l'adresse [email protected] ou par téléphone au 1 844 736-6746.
SOURCE Cabinet de la ministre responsable du Travail
Florent Tanlet, Attaché de presse, Cabinet de la ministre responsable du Travail et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Tél. : 418 643-7623
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