Grève partielle illimitée et lock-out : des impacts majeurs pour le secteur agroalimentaire
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CTAQ (Conseil de la transformation alimentaire du Québec)07 nov, 2024, 06:00 ET
GRANBY, LONGUEUIL, MONTRÉAL et SAINT-HYACINTHE, QC, le 7 nov. 2024 /CNW/ - Des groupes représentants du secteur agricole et agroalimentaire québécois tirent la sonnette d'alarme quant à la grève partielle et illimitée des travailleurs au Port de Montréal ainsi que le lock-out au Port de Vancouver. Dans le contexte où une l'élection américaine monopolise l'attention à l'échelle du pays, ils craignent que ces perturbations perdurent.
En effet, l'Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC), le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), Sollio Groupe Coopératif, et l'Union des producteurs agricoles (UPA), jugent que ces conflits de travail menacent non seulement le bon fonctionnement de notre chaîne d'approvisionnement, mais qu'ils entraînent aussi des répercussions significatives sur notre économie et nos communautés rurales. La suspension des opérations portuaires pourrait entraîner un ralentissement drastique des livraisons de denrées agricoles et alimentaires essentielles.
Les conséquences économiques d'une telle situation viennent aggraver le prix des intrants alimentaires déjà préoccupants pour les entreprises du secteur fragile à la suite des récentes crises. Les clients, qu'ils soient transformateurs, détaillants ou consommateurs, ressentiront rapidement les effets de ces interruptions, avec une possible hausse des prix sur certaines catégories d'aliments et, selon la durée des arrêts de travail, des pénuries éventuelles de produits.
Le transport maritime est crucial pour notre industrie agroalimentaire. Chaque jour, une vaste quantité de produits, d'intrants et de matières premières est importée et exportée par voie maritime. Un arrêt prolongé entraînera des conséquences importantes, telles que des pénuries de certains intrants pour l'alimentation du bétail, des retards dans la mise en marché des récoltes, ainsi qu'une augmentation inévitable des coûts pour les producteurs.
De plus, un arrêt prolongé serait catastrophique, non seulement pour notre secteur, mais également pour la réputation du Québec et du Canada sur les marchés internationaux. Après de nombreux défis liés à des blocages et grèves récentes, nous ne pouvons pas nous permettre de nouveaux revers susceptibles d'entamer la confiance de nos partenaires commerciaux et clients.
Nous appelons donc le gouvernement fédéral à intervenir rapidement pour encourager le dialogue entre les parties concernées et éviter un bris de service. Les crises précédentes ont montré que la collaboration et la concertation sont essentielles pour la prospérité de notre secteur. Nous demandons également la mise en place de mesures spécifiques pour protéger les intérêts de notre chaîne d'approvisionnement. La résilience de notre économie en dépend.
Il est crucial que nos décideurs politiques prennent la mesure de l'urgence de la situation. Le Québec a la réputation d'être un partenaire fiable sur la scène internationale, et nous ne pouvons pas laisser un conflit de travail compromettre le travail des producteurs ainsi que des transformateurs d'aliments et de boissons.
SOURCE CTAQ (Conseil de la transformation alimentaire du Québec)
Informations : Vincent Lambert, Directeur, Affaires publiques et gouvernementales, CTAQ, [email protected] | 450 330-1455; Jessica Blackburn, Chargée des relations de presse et des réseaux sociaux, UPA, [email protected] | 579 859-0755; Cynthia Vallée, Directrice des communications et relations publiques, AQINAC, [email protected] | 450 799-2440 # 125
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