OTTAWA, le 8 nov. 2012 /CNW/ - Dans l'ensemble, on admet maintenant que la santé mentale, les comportements et le bien-être des enfants, des adolescents et des adultes dépendent de nombreux facteurs biologiques, sociaux et environnementaux. Afin d'alimenter le débat public sur le rôle joué par l'adversité vécue tôt dans la vie, la Société royale du Canada (SRC) et l'Académie canadienne des sciences de la santé ont formé un groupe d'experts sur le développement des jeunes enfants, sous la coprésidence du professeur Michel Boivin, MSRC, professeur et titulaire de la chaire de recherche du Canada sur le développement de l'enfant de l'Université Laval, et du Dr Clyde Hertzman, MSRC, directeur du Partenariat sur l'apprentissage en bas âge chez les humains et professeur à la School of Population and Public Health de la University of British Columbia. Ce groupe d'experts a reçu le mandat d'évaluer l'information scientifique qui, une fois résumée à l'intention du grand public, pourrait guider sa réflexion à propos du développement des jeunes enfants. La SRC ne prend pas position sur la question; elle a formé son groupe d'experts en tant que service à la population. Elle estime, en effet, que les Canadiens bénéficieront d'une évaluation complète et équilibrée de l'information publiée sur cet enjeu d'une importante capitale pour le pays.
Le groupe d'experts rendra public son rapport lors d'une conférence de presse qui se tiendra à Ottawa le 15 novembre 2012. Dès lors, on pourra le télécharger librement à partir du site Web de la SRC.
Le lendemain du lancement, la SRC tiendra un symposium au Centre des congrès d'Ottawa. Des membres du groupe d'experts viendront y débattre des thèmes de leur rapport. L'événement est ouvert au public. Pour en savoir plus ou acheter des billets, veuillez visiter le site de la SRC.
Principales question abordées dans le rapport :
- Peut-on relier les désordres mentaux ou les comportements malsains, comme la consommation de drogues, chez l'adolescent et le jeune adulte à des expériences négatives vécues durant l'enfance, telles que la violence, la négligence, la pauvreté chronique, une famille dysfonctionnelle, la maladie chronique, les dépendances et/ou la maladie mentale au sein de la famille? Ces répercussions sont-elles dues à des changements survenus dans la structure et le fonctionnement du cerveau? Ces facteurs doivent-ils opérer en combinaison pour entraîner ces modifications? D'autres facteurs peuvent-ils atténuer l'influence négative de ces expériences de jeunesse?
- Peut-on démontrer l'efficacité de diverses interventions [sociales, politiques et chimiques/biologiques] visant à réduire les conséquences négatives des facteurs environnementaux sur le développement du jeune enfant? Dans quelle mesure ces pratiques ont-elles cours au Canada?
Détails de la conférence de presse • Le jeudi 15 novembre 2012, à 9 heures HNE • Centre des congrès d'Ottawa, salle 209, 55, chemin Colonel By • Copies imprimées du sommaire du rapport disponibles sur place à compter de 8 h 30 HNE |
SOURCE : La Societe royale du Canada
Russel MacDonald, assistant administratif, La Société royale du Canada, 613 991-6990 poste 111,
[email protected]; www.rsc-src.ca; twitter.com/RSCTheAcademies
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