Harcèlement du personnel et ratés informatiques - La CARRA se met la tête dans le sable, déplore le SFPQ
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec03 oct, 2012, 12:06 ET
QUÉBEC, le 3 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) déplore l'aveuglement de la Commission administrative des régimes de retraite et d'assurances (CARRA) à reconnaître les différentes problématiques que vit l'organisme depuis quelques années. Lors de l'émission La Facture diffusée hier soir à Radio-Canada, la direction de l'organisme a refusé d'accorder une entrevue au journaliste. Dans ce reportage, le SFPQ déplorait la mise en place de méthode de travail occasionnant des délais dans le calcul de retraites pouvant aller jusqu'à deux ans, ainsi que le harcèlement et la violence dont est victime le personnel de la part des citoyens mécontents du service. De son côté, la Protectrice du citoyen, Raymonde St-Germain, déplorait le nombre élevé de plaintes et la volonté réelle de l'organisme à résorber les problèmes. « Chaque fois que la CARRA est interpellée publiquement sur les erreurs de calcul de retraites ou encore sur le climat néfaste, la direction tente de balayer sous le tapis les problématiques qui existent au sein de son organisation », affirme Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.
En 2011, à la suite d'une plainte portée par le SFPQ, la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) a produit trois rapports d'inspection concernant la sécurité des personnes préposées à la CARRA. Lors de sa première visite, l'inspecteur a reconnu que le risque d'agression était réel. Selon les informations obtenues par le Syndicat, l'insatisfaction du personnel a atteint des sommets dans les dernières années et les demandes de mutation avoisinaient les 30 %, un taux anormalement élevé dans la fonction publique. « Malgré son haut niveau de compétence, le personnel ne cesse de faire les frais des ratés de l'implantation d'un nouveau système informatique et de la perte d'expertise découlant des départs à la retraite. En 2011, l'organisme a reçu plus de 2 500 plaintes. C'est dix fois plus qu'avant l'implantation du nouveau système informatique », rappelle madame Martineau.
SOURCE : Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Éric Lévesque
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