Hausse de la taxe sur l'essence - Carlos Leitão refuse de s'engager pour l'entièreté de son mandat
QUÉBEC, le 26 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Pour la troisième fois en deux semaines, le ministre des Finances, Carlos Leitão, a refusé de s'engager devant les Québécois à ne pas augmenter la taxe sur l'essence pour la durée entière de son mandat. Talonné une fois de plus par le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques et député de Granby, François Bonnardel, le ministre a tout simplement été incapable de garantir un répit définitif aux contribuables québécois.
Tableau en main, le député caquiste a démontré lors de la période des questions que les automobilistes québécois sont ceux qui paient le plus de taxes sur l'essence en Amérique du Nord. D'ailleurs, un article du Journal de Montréal, publié jeudi matin, indique que pour chaque litre d'essence, un automobiliste verse plus de 42 cents en taxes diverses, soit presque 43 % du prix affiché.
« Aujourd'hui, le journaliste Pierre Couture démontre que le Québec est de très loin LE champion toutes catégories des taxes sur l'essence. À Montréal, les taxes s'élèvent à près de 46 cents! Ailleurs au Canada, la moyenne est de 30 cents. Aux États-Unis, les taxes les plus élevées équivalent à 25 cents canadiens, et se retrouvent au Vermont. Malgré ces données, malgré ces faits qui parlent d'eux-mêmes, le ministre des Finances refuse de reconnaître qu'il ne serait pas responsable d'augmenter encore les taxes sur l'essence d'ici la fin du mandat libéral en 2018 », a déploré François Bonnardel.
Alors qu'en 2009, le ministre des Finances collectait 1,7 milliard de dollars en taxe sur l'essence, cette contribution des Québécois représentait 2,3 milliards de dollars pour l'année budgétaire 2013-2014, a tenu à souligner M. Bonnardel.
« Personne n'est dupe. Ce n'est pas au nom de l'environnement que le gouvernement augmenterait encore les taxes sur l'essence : c'est pour compenser son incapacité à relancer l'économie. Quand il a augmenté de taxes sur l'essence en 2010, 2011, 2012, 2013, c'était pour des raisons budgétaires, et non pour l'environnement. Pouvez-vous enfin fermer la porte à toute nouvelle hausse de la taxe sur l'essence d'ici la fin du mandat? » a réitéré François Bonnardel.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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