Hausse des droits de scolarité - Pourquoi le gouvernement court-circuite-t-il le mouvement étudiant de manière aussi « grotesque » ?
MONTRÉAL, le 27 avril 2012 /CNW Telbec/ - « Le premier ministre affirme qu'il est grotesque de penser que le gouvernement laisse pourrir la situation à des fins électoralistes. Nous lui indiquons qu'il est grotesque de vouloir court-circuiter les représentantes et les représentants des associations étudiantes et de négocier sur la place publique », affirme le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Réjean Parent
Les propositions recyclées présentées aujourd'hui par le gouvernement ne règleront pas le problème de l'accessibilité aux études supérieures et de l'endettement étudiant. De véritables solutions incluraient un moratoire sur la hausse actuelle et l'organisation d'états généraux pour discuter du financement des universités. « Il est déplorable que ces propositions ne s'attaquent pas aux vrais problèmes et ne prennent pas en considération les préoccupations évoquées depuis le début par les représentants étudiants », ajoute Réjean Parent.
La CSQ craint qu'en refusant de négocier comme il s'y était engagé, le gouvernement n'envenime la situation. « Ce n'est pas en voguant d'ultimatum en ultimatum que la situation se règlera et il est malheureux qu'il ne s'attaque pas à la question des droits de scolarité puisqu'il maintient intégralement l'augmentation. », conclut Réjean Parent.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 190 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l'éducation. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Marjolaine Perreault
Attachée de presse, CSQ
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